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L'article provient de TVA Sports
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«Cette année, c’est all the way» - Marchessault

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-02-06T01:48:45Z
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Jonathan Marchessault croyait bien pouvoir profiter de vacances bien méritées lorsqu’il a posé le pied à Cabo San Lucas, au Mexique, en compagnie de sa famille. C’était avant qu’il ne reçoive un appel qui allait changer ses plans.

Au bout du fil se trouvait Kelly McCrimmon, le directeur général des Golden Knights, qui lui annonçait que la LNH l’invitait au week-end des étoiles.

Une offre de dernière minute dans le but de remplacer Connor McDavid, dont le cas était devenu incertain en raison d’une blessure. Pas question, pour le Québécois, de laisser passer cette chance.

«Il a fallu qu’on prenne une décision. On était censé passer quatre jours là-bas. Mais pour plusieurs personnes, une occasion comme celle-ci ne se présente qu’une seule fois dans une vie», a déclaré l’attaquant des Golden Knights, qui se trouvait alors dans un taxi.

«C’est possiblement mon cas. Avec toutes les vedettes qu’on a dans notre équipe, ça risque de ne plus jamais arriver, a-t-il ajouté. Je voulais que mes enfants puissent me voir dans cette situation.»

Madame Marchessault et les quatre gamins du couple n’ont pas tout perdu. La famille a tout de même eu le temps de passer deux jours à Cabo avant de revenir à Vegas, tout juste à temps pour la tenue des concours d’habileté.

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Une place méritée

Quand on connaît l’histoire de Marchessault, jamais repêché en raison de sa petite stature, on convient que cette première participation à ce week-end ajoute un autre chapitre à une histoire en apparence improbable.

«Personne ne m’accordait la moindre chance d’avoir une carrière professionnelle. Encore moins d’atteindre la LNH. Alors, participer au match des étoiles, c’est la cerise sur le gâteau», a-t-il souligné.

Au sein de la division Pacifique, il a rejoint ses coéquipiers Alex Pietrangelo et Mark Stone, de même que son entraîneur Peter DeBoer.

«Jonathan a dû travailler fort pour obtenir tout ce qu’il a eu. Il a rongé son frein longtemps dans les rangs mineurs pour atteindre ce niveau. Quand j’ai su qu’il avait reçu cet appel, j’étais vraiment excité pour lui», a déclaré DeBoer, vendredi matin, lors de son point de presse.

L’attaquant de 31 ans a beau avoir été appelé en renfort, à la dernière minute, sa présence ce week-end était pleinement méritée. Ses 20 buts le placent au sommet de la colonne des buteurs des Knights, à huit de ses plus proches poursuivants : Max Pacioretty, Chandler Stephenson et Reilly Smith. De plus, il pointe au deuxième rang de son équipe avec une récolte de 32 points.

«Avec la saison qu’il connaît, je n’ai même pas compris pourquoi il n’avait pas été invité d’office pour ce week-end», a indiqué Pietrangelo.

L’arrivée de Jack Eichel

Maintenant que Marchessault et quelques-uns de ses coéquipiers se sont bien amusés, l’heure est venue de retourner aux choses sérieuses. Trônant au sommet de la division Pacifique, les Golden Knights semblent promis à une deuxième moitié de saison prometteuse. Sans même effectuer une transaction, les représentants de la ville du vice obtiendront du renfort de qualité.

Jack Eichel, acquis en novembre, mais toujours sur la touche en raison d’une opération délicate au niveau du cou, donnera incessamment ses premiers coups de patin dans son nouvel uniforme.

«Il s’agit de l’un des 10 meilleurs joueurs de la LNH. On le regarde aller dans les entraînements et on se dit qu’il sera capable de changer un match à lui seul, a soutenu Marchessault. Ça va être bon pour nous considérant que, chaque printemps, on frappe une ronde où on devient incapable de marquer des buts.»

Même s’il n’a pas encore revêtu son uniforme, l’Américain de 25 ans s’est bien intégré à ses nouveaux coéquipiers.

«Il nous a accompagnés lors du dernier voyage. On a appris à le connaître. C’est un bon gars d’équipe. On est chanceux de l’avoir. Il vient s’ajouter au groupe de leaders qu’on a déjà.»

«Avec lui, on a tous les ingrédients pour connaître du succès. On n’a plus d’excuse. Cette année, c’est all the way.»

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