Meurtre à Anjou : «C’était un bébé. C’était un ange», témoigne le père de la victime

À peine quelques jours après le meurtre en toute apparence gratuit de son fils, Mustapha Ouahdi livre un vibrant témoignage dans l’espoir que la mort d’Hani ne soit pas vaine.

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Le jeune homme de 20 ans est devenu jeudi dernier la victime du 32e homicide à survenir à Montréal cette année lorsqu’il a été atteint mortellement atteint par balle dans l’arrondissement d’Anjou.

Selon M. Ouahdi, son fils n’était pas du genre à avoir des fréquentations douteuses et ne faisait pas partie d’un gang. Au contraire, Hani Ouahdi n’avait pas d’antécédent judiciaire, avait un emploi, rêvait un jour d’aller à l’université et souhaitait devenir enseignant.

«Jamais! Je confirme [qu’il n’avait pas de mauvaises fréquentations]. C’était un enfant. C’était un bébé. C’était un ange. C’était un jeune, point final. Un jeune dans la vingtaine, la fleur d’âge», témoigne le père de famille en entrevue avec TVA Nouvelles.

Depuis le terrible événement, des centaines de personnes ont défilé à la résidence familiale pour offrir leur sympathie. 

Endeuillé, Mustapha Ouahdi espère que la mort de son fils contribue à mettre fin une fois pour toutes à la violence armée dans les rues de la métropole.

«Mon fils aussi il était missionnaire. Et la preuve, c’est ça sa mission. Il a exaucé sa mission parce que c’est grâce à lui que ça va peut-être donner quelque chose et que son sang ne parte pas comme ça», dit-il.

Voyez l’intégralité de l’entrevue qu’il a accordée à Yves Poirier dans la vidéo ci-dessus