L’improvisation de Donald Trump contraste avec l'image de grand horloger, selon un expert
Yahia Arkat
L’improvisation du président Donald Trump dans le yoyo sur les droits de douane contraste avec l’image du grand horloger qu’on a voulu lui accoler avant son retour à la Maison-Blanche, constate un analyste.
«Je pense que ça ne tient absolument pas la route. On a l'impression d'improvisation. Ce n'était pas d'ailleurs l'image qu'il envoyait au départ quand il est arrivé aux manettes le 20 janvier dernier», a affirmé Stéphan Bureau lundi soir au TVA 22 h.
Pour illustrer cette improvisation dans les décisions présidentielles, M. Bureau cite le recul opéré notamment sur les tarifs douaniers imposés sur les produits téléphoniques et les ordinateurs qui sont pourtant fabriqués en Chine.
«Alors qu'on le sait très bien, en coulisses, les grands joueurs de la technologie font pression. Et on le comprend parce qu'ils ne sont absolument pas prêts à prendre le coup. Et aujourd'hui, ce sont les pièces automobiles», a observé le collaborateur de TVA Nouvelles.
Ce changement de cap peut s’illustrer également par les propos de M. Trump sur le secteur automobile, qui a d’ailleurs rassuré le marché qui a failli écoper avec les annonces de 25 % de droits de douane avant la pause de 90 jours décrétée cette semaine.
«M. Trump dit: "j'ai entendu ce qu'on me dit". Il faut peut-être encore donner un peu de temps aux grands groupes industriels américains, je parle du secteur automobile, pour qu'ils arrivent à faire le ménage dans leurs pratiques et que ça ne leur nuise pas», a expliqué M. Bureau.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.