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L'article provient de TVA Nouvelles

Convoi de la liberté: «C’était le free-for-all»

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TVA Nouvelles

2022-02-15T02:43:16Z
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Cela fait plus de deux semaines que la ville d’Ottawa est prise en otage par des manifestants anti-mesures sanitaires, une situation qui pèse lourd chez les résidents de la capitale fédérale comme André Samson.

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«Leurs klaxons, ce n’est pas des klaxons ordinaires là. C’étaient des vraies locomotives diesel du CN (...) et quand ils sont 10-15 à klaxonner ensemble, ça donne un “mozus” de mal de tête» déplore d’entrée de jeu l’Ottavien interviewé par Denis Lévesque. 

Le concert de flûtes semble cependant se calmer depuis l’injonction interdisant l’utilisation des klaxons. Mais d’autres sources de pollution sonore continuent de troubler le sommeil de ceux qui habitent à proximité de la colline Parlementaire. 

«Vendredi soir et samedi soir, c’était le party sur la rue Wellington. Il y avait une discothèque (...) ça “boomait” jusque dans ma chambre. Il y avait des feux d’artifice, c’était le "free-for-all". C’était même pire que le 1er juillet», déplore André Samson.

Cela dit, il n’y a pas que le bruit qui donne des maux de tête aux résidents d’Ottawa. Les blocages routiers posent aussi des problèmes selon lui.

«Ça a perturbé grandement la circulation ici au centre d’Ottawa. C’était très difficile de sortir de chez nous parce qu’on ne savait jamais quand la rue Rideau serait bloquée, ou d’autres rues, comme King Edward», explique-t-il.

Il confirme aussi avoir été victime d’intimidation de la part de manifestants parce qu’il porte son masque à l’extérieur. 

«Disons qu’on se fait regarder drôlement (...) on se fait dévisager c’est certain quand on se promène sur la rue», déclare-t-il.

Dans la foulée des événements, M. Samson avoue même avoir perdu confiance en son maire. «Il a failli à la tâche dès le début. Il a cru des gens qu’il ne devait pas croire», soutient-il.

Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-haut.

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