«C’était surréel» - Justin Barron
Jean-François Chaumont
«C’était surréel comme moment. J’ai trouvé ça assez cool de marquer mon premier but. Pour moi, c’était la réalisation d’un rêve. J’ai ensuite entendu les applaudissements de la foule. Je m’en souviendrai toute ma vie.»
Justin Barron restait encore sur un nuage au lendemain de son premier but dans la Ligue nationale de hockey (LNH) contre les Sénateurs d’Ottawa. Le numéro 52 a rencontré les médias entre deux séances de traitements avec les soigneurs de l’équipe.
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Absent de l’entraînement matinal, Barron n’a toutefois pas accompagné l’équipe vers le New Jersey. Paul Byron est également resté à Montréal en raison d’une blessure.
Barron a subi une blessure en fin de troisième période après un contact accidentel avec Mathieu Joseph, quelques secondes avant le but d’Austin Watson dans un filet désert.
À son cinquième match dans l’uniforme du Canadien, mais son septième dans la LNH, Barron a déjoué le gardien Anton Forsberg d’un tir parfait des poignets dans le haut du filet. Si le tir était d’une grande qualité, on peut dire la même chose de la façon qu’il a patiné de reculons près de la ligne bleue avant de se placer à un bon endroit pour frapper le filet.
«Tu espères toujours marquer un beau but pour ton premier, tu ne veux pas vraiment le faire avec une déviation, a-t-il dit avec le sourire. J’étais assez heureux de la façon que j’ai réussi mon but. J’étais très excité après ça. J’ai pratiquement eu une perte de mémoire après ce jeu. Je n’étais pas certain aussi si Jake Evans avait touché à la rondelle.»
Barron a terminé ce match contre les Sénateurs avec cinq tirs. Encore une fois, le choix de premier tour de l’Avalanche du Colorado en 2020 a montré qu’il avait un flair offensif en plus d’être un patineur très fluide.
Une progression
Martin St-Louis a encore une fois parlé d’une progression dans le jeu de Barron.
«Match par match, il devient plus confortable, a-t-il noté. Il joue le match devant lui. Il reste calme avec la rondelle. Je trouve ça malheureux de voir qu’il s’est blessé. Mais il y a clairement une amélioration dans son jeu, on constate une belle progression.»
«Je ne connaissais pas beaucoup Barron, a renchéri Luke Richardson, l’entraîneur des défenseurs. Il peut décocher de bons tirs. Je ne dirais pas qu’il joue sans peur, mais il a de bons instincts. C’est difficile d’atteindre cette confiance aussi rapidement dans la LNH.»
Avec la blessure à Barron, possiblement à un genou ou à une cheville, Jordan Harris recevra encore plus de responsabilités. Il en sera à un troisième match avec le CH contre les Devils.
«Harris a rapidement attiré mon attention avec sa façon de patiner, il n’a pas besoin de forcer, a expliqué Richardson. Il cadre très bien dans la façon que Marty (Martin St-Louis) veut jouer. Jordan a aussi eu des chances de marquer contre les Sénateurs.»
Deux bons enseignants
S’il passe de précieuses sur la glace avec les jeunes défenseurs de l’équipe, Richardson a regardé en direction de Joel Edmundson et de David Savard pour guider les Barron, Harris et Corey Schueneman.
«Eddy et Savy sont importants pour notre culture. Ils font sentir les jeunes comme des coéquipiers, pas des recrues. Je ne veux pas donner trop d’informations aux jeunes. Eddy et Savy m’aident. Ils ont de l’expérience et ils la partagent avec nos recrues.»
Price du voyage
Carey Price ne jouera pas contre les Devils jeudi soir ni contre les Maple Leafs samedi à Toronto. Le numéro 31 a toutefois fait le voyage en direction du New Jersey.
Il a encore une fois participé à l’entraînement complet de l’équipe. Il s’agissait d’un autre pas dans la bonne direction. Mais fidèle à son habitude, St-Louis n’a pas offert une date précise pour un éventuel retour au jeu.