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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Notre palmarès des 25 plus grands joueurs du Masters: le top 5

Qui de Tiger Woods, Arnold Palmer ou Jack Nicklaus trône au sommet ?

Photo d'archives, AFP
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Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

5 avril
5 avril à 1h
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Jack Nicklaus, Tiger Woods, Arnold Palmer et Gary Player ont écrit de grands et longs chapitres de l'histoire du Tournoi des Maîtres. D'autres ont aussi connu la gloire et accompli des exploits exceptionnels sur les allées du sublime club de golf Augusta National depuis 1934. Déterminer l’ordre des plus grands pionniers et leur relève sur cette «terre sacrée» de la Géorgie n’est pas un exercice facile. Quatre juges et fins connaisseurs du prestigieux Masters s'en sont remis aux statistiques, aux prouesses individuelles et à l’image qu’ils ont véhiculée durant des décennies pour arriver à ce riche top 25.

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Voici notre grand top 5

5) Sam Snead
Photo d'archives, AFP
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78 points

Présences: 44
Victoires: 3 (1949-1952-1954)
Tops 10: 15
Score moyen: 73,30

L’édition 1937 a marqué la première de 44 présences de suite de ce géant du golf à Augusta, où il a fait sa marque de plusieurs façons en faisant partie du trio infernal avec Nelson et Hogan. Il s’est faufilé dans les rondes finales à 31 reprises, comme Fred Couples, alors que seul Jack Nicklaus y compte plus de présences (37). En comptabilisant ses trois victoires et ses neuf tops 5, il est l’un des plus grands golfeurs de l’histoire du Masters. Lors de sa première victoire en 1949, il a été le premier à enfiler le fameux veston vert dans ce qui est devenu la tradition. Snead a d’ailleurs remporté l’édition inaugurale du concours Par 3 en 1960.

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4) Gary Player
Photo d'archives, AFP
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89 points

Présences: 52
Victoires: 3 (1961-1974-1978)
Tops 10: 15
Score moyen: 73,54

Le Chevalier noir a été un rival dangereux à l’ANGC durant près de 30 ans. Il a livré de féroces batailles aux Nicklaus, Palmer, Hogan, Floyd, Watson et Trevino, pour ne nommer que ceux-là. Jusqu’à ce que Woods le surpasse l’an passé, ses 23 présences de suite aux rondes finales, de 1959 à 1982, représentant la marque à battre. Durant cette séquence, il a terminé 15 fois dans le top 10, un exploit qui lui vaut le quatrième rang à égalité avec Snead et Watson. C’est aussi au plus vieux champion toujours en vie que revient le titre du plus de rondes disputées (164) à Augusta. Pour remporter son troisième et dernier veston vert en 1978, il a signé la meilleure ronde finale, 64 (-8), d’un vainqueur. Encore aujourd’hui, à 89 ans, il prend plaisir à s’exécuter dans les coups protocolaires.


3) Arnold Palmer
Photo d'archives, AFP
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91 points

Présences: 50
Victoires: 4 (1958-1960-1962-1964)
Tops 10: 12
Score moyen: 74,53

Membre du Big Three de l’époque avec Nicklaus et Player, Palmer est rapidement devenu un favori de la foule. En l’espace de huit ans, de 1958 à 1965, il a remporté quatre vestons verts et terminé deux fois au second rang. En 1961, il s’est présenté sur le tertre du 18e comme meneur, mais il a échappé la défense de son titre aux mains de Player. Le «King» est le premier participant à avoir remporté quatre titres à Augusta. Et il l’a fait avec panache avec des charges tardives en 1960 et en 1962. À cette édition, il avait d’ailleurs forcé la prolongation avec des oiselets aux 16e et 17e. Arnie a complété 150 rondes à l’ANGC au fil de ses 50 présences. Du lot, il a brisé la normale à 41 reprises. Il compte sept tops 3 et 12 tops 10. Pour sa gigantesque contribution au tournoi, ses exploits sont immortalisés sur la fontaine près du 16e tertre.

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2) Tiger Woods
Photo Courtoisie
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97 points

Présences: 26
Victoires: 5 (1997-2001-2002-2005-2019)
Tops 10: 14
Score moyen: 71,30

Tiger a réécrit le livre des records à sa formidable consécration de 1997 alors qu’il était âgé de 21 ans, le plus jeune champion de l’histoire, dans une performance à couper le souffle. Il a plongé à -18, une marque qui a tenu jusqu’à ce que Jordan Spieth l’égale en 2015 et que Dustin Johnson l’éclate en 2020 avec un -20. Mais personne n’a approché sa priorité de 12 coups en 1997. Woods s’est démarqué de brillantes façons à l’ANGC, qu’il considère comme son terrain de jeu favori. En 2002, il est devenu le troisième et dernier golfeur à ce jour à avoir défendu son titre avec brio. Lors de ses cinq victoires, il a brisé la normale à toutes ses rondes. Il est le seul à y être parvenu. À 15 de ses 26 présences, il a affiché un score final en rouge, ce qui le place au cinquième rang de l’histoire. Ses 12 tops 5 l’amènent au deuxième rang, derrière Nicklaus. Que dire également de ce retour triomphant en 2019, 14 ans après son dernier sacre, en faisant la barbe aux jeunes loups du haut de ses 43 ans? Dire que tous ses exploits professionnels à Augusta ont démarré par un neuf d’aller de +4 en se relevant aussitôt avec un neuf de retour de 30 (-6). À cette édition de 1997, il a d’ailleurs retranché 16 coups de la normale, une marque qui tient toujours. En 2001, pour honorer ses exploits, le chanteur et compositeur, Dave Loggins, a changé les paroles du thème du Masters en y insérant son nom aux côtés des plus grands de l’histoire.


1) Jack Nicklaus

Photo d'archives, Getty Images
Photo d'archives, Getty Images

99 points

Présences: 45
Victoires: 6 (1963-1965-1966-1972-1975-1986)
Tops 10: 22
Score moyen: 71,98

Les exploits du Golden Bear à l’Augusta National dépassent l’entendement. Il a éclipsé les prouesses des plus grands de l’époque tandis que le légendaire Bobby Jones n’en croyait pas ses yeux. Que ce soit pour être le premier à avoir joué -17 (1965) en devançant la compétition par neuf coups, un sommet à l’époque, avoir défendu avec succès son veston vert en 1966, avoir callé un roulé de 40 pieds pour assurer la victoire en 1975 ou bien une ronde finale de 65 (-7) d’anthologie en 1986 pour devenir le plus vieux champion du tournoi à l’âge de 46 ans, Nicklaus ne reculait devant rien. Il s’est battu avec les plus grands de son sport en y devenant un véritable géant. Comme le souligne sa plaque commémorative apposée sur la fontaine entre les 16e et 17e trous, «son nom sera à jamais lié à l’Augusta National».

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