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L'article provient de TVA Sports
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«C’est vraiment malheureux ce qu’on entend»

MARTIN ALARIE / AGENCE QMI
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Photo portrait de Louis-Antoine  Lemire

Louis-Antoine Lemire

2023-03-07T21:29:02Z
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C’est très malheureux d’entendre les histoires entourant le hockey depuis la dernière année, estime la capitaine de l’Équipe canadienne de hockey, Marie-Philip Poulin, qui espère que la culture change.

«Pour ma part, je n’ai pas eu de problème du côté féminin. J’ai seulement eu de bonnes expériences au hockey», a-t-elle mentionné au micro de Philippe-Vincent Foisy à QUB radio mardi.

Si elle était mère d'un enfant qui voudrait jouer dans la Ligue de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ), Mme Poulin admet qu’il y aurait beaucoup de conversations à avoir.

«Il faut vraiment être conscient de tout ce qui se passe et avoir les bonnes personnes en charge. Je ne mettrai jamais de “stop” au rêve de mon enfant, mais j’espère que l’ensemble de la culture du hockey soit plus positive. Les jeunes doivent grandir dans un espace sain», a-t-elle indiqué.

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Reconnaissance demandée

Dans un autre ordre d’idée, la Sidney Crosby du hockey féminin, qui fait partie de l’Association des joueuses de hockey professionnelles (PWHPA), aimerait bien qu’une nouvelle ligue voie le jour l’an prochain.

«Les grandes choses prennent du temps. Nous essayons de mettre les choses en place afin qu’elles soient faites de la bonne façon. Nous ne demandons pas des millions, mais nous voulons être rémunérées pour pouvoir faire ça comme travail et avoir les ressources nécessaires pour mettre le hockey féminin de l’avant», a-t-elle expliqué.

Questionnée à savoir si une certaine frustration l’habite de devoir continuer à se battre pour cette cause, Mme Poulin répond par la positive.

«Demain c’est la Journée internationale des femmes et on parle beaucoup de les mettre de l’avant. J’espère que la vision va changer non seulement sur le côté sportif, mais aussi en affaires et dans le domaine des arts. Chaque femme à sa place et j’espère que les gens vont le réaliser», a dit celle qui récolté son 200e point en février dernier.

La hockeyeuse est toujours à l’emploi du Canadien de Montréal en tant que consultante au développement des joueurs à temps partiel.

«Ma priorité est encore de jouer. Au début de l’année, j’étais moins occupée et j’ai pu aller à Laval avec le Rocket. C’est une année d’apprentissage pour apprendre à connaître les joueurs», a déclaré Marie-Philip Poulin.

Notons que Marie-Philip Poulin s’est associée à la compagnie Turo qui permettra aux gens de louer la surfaceuse SK8 pour améliorer leur patinoire pour la modique somme de 29 $. La zamboni est disponible dans la grande région de Montréal jusqu’à la fin mars. Pour chaque réservation de la SK8, Turo égalisera le montant et versera la totalité des revenus à Sport Jeunesse, un organisme de charité qui aide les enfants défavorisés à payer les frais d'inscription à un sport et les coûts d'équipement.

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