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L'article provient de TVA Sports
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«C’est encore dur à comprendre» -Carey Price

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-04-18T16:22:47Z
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S’assurer de sortir grandi d’une épreuve est probablement la meilleure façon d’avancer dans la vie et de surmonter les obstacles qu’elle place sur notre chemin. C’est ainsi que Carey Price a choisi d’attaquer la rétrospection de ses neuf mois passés loin de l’action.

«Au cours de cette période, j’ai eu beaucoup de temps pour faire de l’introspection aux niveaux personnel et professionnel. Ce fut éprouvant, mais au bout du compte, c’est positif parce que j’ai réussi à surmonter ces épreuves», a déclaré Price, lundi matin, près de 60 heures après avoir affronté les tirs d’un adversaire pour la première fois de la saison.

À voir dans la vidéo, ci-dessus.  

Si cette pénible réadaptation à la suite de l’opération subie à un genou et les 30 jours passés dans un centre de traitements sont derrière lui, Price ne semble toujours pas s’être remis de la défaite encaissée en finale de la Coupe Stanley, en juillet dernier.

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«Encore aujourd’hui, j’ai de la misère à l’accepter. Comme tous ceux qui perdent en finale, ça va probablement me prendre quelques années avant de m’en remettre. Il m’a fallu 14 ans avant d’obtenir cette occasion. Être passé si près et retourner si loin ajoute à la sensation d’avoir raté une chance», a raconté Price.

Possible que son retour au jeu l’aidera à faire passer un peu mieux la pilule.

Un message de Crosby 

Au terme de l’entraînement de l’équipe, auquel n’a pas participé Jeff Petry, Price a affirmé avoir reçu des messages d’encouragement et de félicitations au cours des derniers jours. Déjà samedi soir, on a vu Lars Eller, pendant la période d’échauffement, et Alexander Ovechkin, à la fin du match, échanger quelques mots avec le gardien de 34 ans.

«"Pleky" [Tomas Plekanec] et "Sid" [Sidney Crosby] m’ont également contacté pour me féliciter et me dire qu’ils étaient heureux pour moi, a raconté Price. J’ai apprécié leur geste.»

La bonne nouvelle, c’est que Price n’a pas ressenti d’effets secondaires à la suite de sa présence devant le filet contre les Islanders. Deux jours et demi plus tard, il se sentait bien.

«Ç’a bien été. Ça m’a fait du bien, non seulement de jouer, mais également de voir un match au niveau de la patinoire, a-t-il souligné. Ce matin, j’ai eu un bon entraînement. Je serai prêt pour demain [mardi].»

Est-ce que cela signifie qu’il défendra le filet du Canadien pour la visite du Wild? Ni Price, ni Martin St-Louis ne l’ont confirmé. D’ailleurs, il reste six matchs à la saison du Canadien, dont une seule série de deux matchs en autant de soirs. Price préfère ne pas s’avancer sur le nombre de matchs qu’il pourrait garder.

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«J’ai une petite idée, mais on évaluera la situation au quotidien. Je n’ai pas vu beaucoup de situations de match. Je sens que j’ai encore besoin d’améliorer ma condition physique. Tout va dépendre de comment je me sens au lendemain d’un match.»

L’exemple de Fleury 

Peu importe combien de fois il verra de l’action, Price devrait être en mesure de quitter pour la période estivale rassurée à propos de la condition de son genou. Suffisamment, du moins, pour ne pas avoir à aller le tester au Championnat du monde qui se tiendra en Finlande, du 13 au 29 mai.

«Je n’irai probablement pas. C’est assurément un tournoi auquel j’aimerais participer, je n’ai jamais eu l’occasion de le faire, mais je ne crois pas que ce serait le bon moment.»

Surtout que, s’il fallait qu’il se blesse, il en entendrait parler. Car, malgré les embûches, Price n’a pas l’intention d’accrocher ses jambières bientôt. À condition d’être en mesure d’offrir un rendement satisfaisant.

«Je veux être capable de terminer ma carrière à un niveau acceptable, a indiqué Price, à qui il reste quatre années de contrat. Ça veut dire combien de saisons? Je l’ignore. Mais lorsque je me retirerai, je veux pouvoir dire que je l’ai fait en jouant bien.»

À 200 pieds de lui, mardi soir, se trouvera Marc-André Fleury, un gardien qui, à 37 ans, offre encore une tenue plus que respectable. Price a reconnu que le Québécois pourrait lui servir d’inspiration.

«"Flower", il est comme le lapin Energizer. Rien ne semble l’arrêter.»

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