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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

«Cette histoire de l’AMF c’est de la bullshit» -Awad

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TVA Nouvelles

2022-01-07T18:41:46Z
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James William Awad, l’organisateur du vol vers Cancun qui a dégénéré en réunissant plusieurs jeunes influenceurs, en a rajouté vendredi, en affirmant que sa condamnation par l’AMF pour avoir exercé illégalement l’activité de courtier en valeurs mobilières est de la «bullshit». 

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«Maman, papa, amis, tout le monde, cette histoire de l’AMF est de la bullshit. J’ai seulement essayé d’aider mes amis à investir en bourse. J’ai mis tout l’argent. Ils ont mis 20$. J’ai eu une amende de 2000$ pour cela. On m’a tué. Je n’avais pas d’argent pour me battre en cour. Je suis allé en cour seul... je n’avais aucune voix. J’ai été trouvé coupable par la force des choses», affirme-t-il dans un tweet publié vendredi en début d’après-midi. 

Il y a six ans, M. Awad a recueilli au moins 10 000 $ auprès de sept amis et connaissances pour faire des placements en Bourse, à la fin de 2012 et au début de 2013. Il avait alors 19 ans. À la fin de 2015, il a écopé d’une amende de 2000 $, selon l’AMF. 

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Son entreprise de l’époque, KJRVS, demandait aux investisseurs, appelés « membres », de voter sur des transactions d’achat et de vente de titres. Celles-ci étaient effectuées pour le groupe par l’entremise du compte de courtage personnel de M. Awad.

En 2017, le jeune homme, qui s’appelait alors Kevin Awad, a demandé au Directeur de l’état civil de changer de nom pour James William, modification qui est entrée en vigueur en 2019.

Dans son message publié sur Twitter, Awad en rajoute. 

«J’ai fait un événement de voyage pour le Nouvel an et j’ai élaboré un système où tout le monde peut se divertir en sécurité et ensemble, j’ai dépensé des centaines de milliers, pour finalement être tué à nouveau par les médias», en référence au comportement inacceptable des jeunes personnes à bord d’un avion à la fin du mois de décembre dernier. 

L’homme est aujourd’hui à la tête de l’entreprise 111 private club. 

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) assure maintenant le suivi dans l’affaire des influenceurs perturbateurs et de leur vol controversé.

C’est ce qu’a confirmé le ministre de la Santé du Canada, Jean-Yves Duclos en conférence de presse vendredi. 

Il a expliqué que «les dossiers d’infractions ont été référés au Gouvernement du Québec, à la direction des poursuites criminelles et pénales en particulier, puisque ce sont les provinces qui sont responsables des suivis de ces constats d’infractions.» 

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