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«Au Québec, on est dernier dans la productivité au monde!»

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Agence QMI

25 mars à 15h49
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La manière dont le gouvernement du Québec dépense l’argent des impôts de ses contribuables irrite l’expert en commercialisation et en technologies Philippe Richard Bertrand.

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À la lueur d’un article de Pierre-Olivier Zappa expliquant comment chaque sou collecté par Revenu Québec est ensuite redistribué en services auprès de la population, M. Richard Bertrand critique vivement la gestion des finances et des dépenses du gouvernement québécois.

«Ce qui me titille beaucoup dernièrement, c'est quand j'entends les gens, la population, dire que la santé, c'est gratuit. L'éducation, c'est gratuit. Tous les services au Québec, c'est gratuit. Ce n'est pas gratuit. Ça coûte très, très cher. Les gens ont oublié que ce sont nos impôts, souvent, qui payent ces services-là», affirme l'expert, en entrevue sur les ondes de QUB radio au 99,5 FM à Montréal.

44% de l’argent récolté en impôts est envoyé dans le système de santé, alors que 22% va dans le réseau de l’éducation.

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Philippe Richard Bertrand déplore que seulement 0,5% des impôts des Québécois sont réinvestis dans la prospérité économique.

«La plupart du temps, on le sait, la CAQ, elle abreuve les multinationales. Donc, du [0,5%] qui est maigre, maigre, maigre et qu'on envoie, nous, on donne ça aux alumineries qui sont propriétaires japonaises, on donne ça aux filières batteries qui ont planté de partout», clame l'expert en commercialisation et en technologies.

«C'est pour ça qu'au Québec, on est dernier dans la productivité au monde. C'est pour ça qu'on paye aussi cher d'impôts. On a un gouvernement ou des gouvernements depuis plusieurs années au Québec qui sont incapables de créer de la prospérité économique», ajoute-t-il.

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Ce dernier s’interroge aussi sur la manière dont les 13% des impôts des Québécois dépensés en sécurité publique sont réellement utilisés.

«Je me suis rarement senti aussi peu en sécurité qu'à Montréal. Puis honnêtement, j'ai 49 ans, ça fait 49 ans que je vais en ville. Mais dernièrement, entre les itinérants, la drogue, l'essai, les gangs de rue, il n'y a pas une journée où il n'y a pas une voiture ou un building qui se fait tirer dessus», affirme M. Richard Bertrand.

L’expert estime que le gouvernement du Québec peut et doit faire mieux en matière de gestion de ses dépenses.

«À un moment donné, Benoît, le contribuable québécois qu'on est tous, on ne sera plus capable de payer. On est rendu 9,1 millions au Québec de citoyens. Par contre, on est juste 4,6 à travailler. Fais le calcul. Il y a 50 % des gens qui travaillent et qui payent très cher. Je ne veux pas casser du sucre sur ceux qui ont l'incapacité de travailler à cause d'un handicap, de la maladie. Mais honnêtement, on est à l'heure des choix», plaide-t-il.

Pour Philippe Richard Bertrand, la question des tarifs douaniers de Donald Trump ne peut être utilisée pour justifier les difficultés économiques du Québec.

«Les tarifs, ça fait deux semaines. Ne viens pas nous dire que tu es à déficit à cause des tarifs. L'an prochain, peut-être. Mais l'année qui vient de passer, tu as scoré dans ton net à toi-même», lance-t-il.

Pour voir la chronique complète, visionnez la vidéo principale.

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