Ce qui fait toute la différence pour Harvey-Pinard

L'attaquant Rafaël Harvey-Pinard continue de faire sa marque avec les Canadiens de Montréal.

Auteur de 12 points en 19 matchs et montrant un différentiel de +8, le Québécois en impressionne plusieurs dans l'entourage de l'équipe et à travers la Ligue nationale de hockey.

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Il vient d'ailleurs au troisième rang des recrues de la LNH pour les points par match, devant des joueurs commes Mason McTavish, Cole Perfetti et Kent Johnson, notamment.

«Il démontre qu'il est capable de jouer sur un premier trio et ça, c'est vraiment l'fun, a indiqué Antoine Roussel à La Poche Bleue le midi, mardi. C'est sûr que l'an prochain [avec une équipe en santé], il ne commencera pas sur un premier trio, on ne se fera pas de cachettes, mais le fait qu'il est capable de finir de même, c'est impressionnant.

«J'espère qu'il va continuer de la sorte et se mériter un contrat qui lui permettra de rester avec le grand club plutôt que d'aller dans la Ligue américaine.»

L'ancien entraîneur-chef du Tricolore Michel Therrien abonde dans le même sens.

«C'est définitivement une belle surprise, il le mérite tellement, a-t-il lancé. Souvent, il y a des joueurs de talent qui reçoivent la rondelle et c'est terminé parce qu'ils essayent des jeux qui mènent à des revirements. Dans le cas de Harvey-Pinard, non seulement il est capable de marquer, mais il joue bien la game, il est capable de prendre de bonnes décisions avec la rondelle, il ne force pas le jeu quand ce n'est pas le temps de le forcer.»

Therrien a dressé un parallèle avec Paul Byron qui était arrivé avec le Tricolore à la mi-vingtaine et qui avait notamment connu deux saisons de 20 buts grâce à son coup de patin et son acharnement.

Voyez le segment complet d'Antoine Roussel et Michel Therrien dans la vidéo ci-dessus.