«Ce que je veux, c’est être le meilleur» - Juraj Slafkovsky
![Photo portrait de Jonathan Bernier](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2Fjb1eec9094-e584-4705-81e9-9b6979b74c24_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Jonathan Bernier
Ce n’est pas la première fois que le Canadien se retrouve avec un dilemme à la veille du repêchage. En 2018, au troisième rang, l’état-major de l’équipe semblait hésiter entre Jesperi Kotkaniemi, Brady Tkachuk et Filip Zadina.
Trevor Timmins avait jeté son dévolu sur le joueur de centre finlandais, ce qui avait mis le feu au derrière de Zadina, sélectionné trois rangs plus tard par les Red Wings de Detroit.
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«J’ai dit à mon agent que s’ils passaient leur tour avec moi, je remplirais leur filet quand je les affronterais. Je veux leur montrer qu’ils ont pris la mauvaise décision », avait déclaré le Tchèque en enfilant son chandail rouge.
Cette fois, c’est le premier choix de l’encan qui est à l’enjeu. Encore une fois, trois candidats sont en lice: Shane Wright, Juraj Slafkovsky et Logan Cooley. De ceux-ci, c’est Slafkovsky, grand ailier gauche slovaque, qui a possiblement lancé la citation la plus lourde, pendant que plusieurs membres de la presse étaient attroupés autour de lui pendant la traditionnelle journée des médias précédant le repêchage.
«Le rang où je serai repêché m’importe peu. Ce que je veux, c’est être le meilleur. Lorsque je prendrai ma retraite, je veux avoir été le meilleur joueur issu de ce repêchage, a martelé Slafkovsky. Ainsi, que je sois choisi au premier, au deuxième ou au troisième rang, ça ne change rien.»
Le meilleur est à venir
Au moment de rencontrer les médias montréalais, lundi, Kent Hughes a indiqué qu’il ne visait pas à sélectionner le meilleur joueur de 18 ans, mais plutôt celui qui deviendrait le meilleur à 23 ou 24 ans.
D’emblée, on pouvait croire que cette déclaration excluait Slafkovsky, qui, par son physique de 6 pi et 4 po et 218 lb et sa performance de sept buts en autant de rencontres aux Jeux olympiques, semble faire la preuve qu’il est déjà arrivé à maturité.
«Je pense que dans trois ou quatre ans, je serai une meilleure version de moi-même. Toutes les petites choses que je fais, je les ferai encore mieux. Je marquerai de plus en plus de buts et je créerai de plus en plus de jeux, a énuméré le jeune homme. Chaque jour, je travaille pour m’améliorer. On verra où ça me mènera.»
Propulsé par les Olympiques
Revenant sur sa tenue pendant le tournoi olympique où il a aidé la Slovaquie à remporter la médaille de bronze, Slafkovsky a reconnu qu’il s’agissait d’un moment décisif dans sa saison.
«C’est là que j’ai réalisé que je pouvais jouer sur une plus petite surface et être tout aussi efficace», a-t-il mentionné.
«Ce tournoi a également été bénéfique pour moi, parce que la saison avec mon équipe ([e TPS Turku de la ligue élite finlandaise] a été difficile. Aux Olympiques, j’avais plus de liberté, ce qui a fait grimper mon niveau de confiance», a-t-il ajouté.
À cette olympiade, Slafkovsky a tellement retenu l’attention qu’il fut nommé sur l’équipe d’étoiles du tournoi, en plus d’être élu le joueur le plus utile de la compétition.