Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Santé

[VIDÉO] Maripier Morin s'ouvre sur sa dépendance à l’alcool

Lecture interrompue
Une erreur inattendue s'est produite, veuillez réessayer plus tard.
Partager
Photo portrait de Sarah-Émilie Nault

Sarah-Émilie Nault

2 décembre 2021
Partager

Maripier Morin parle ouvertement de sa dépendance à l’alcool dans une vidéo liée au lancement d’une campagne d’aide aux personnes souffrant de dépendance.

« C’est gênant de parler de l’alcoolisme et de la dépendance, parce qu’on se sent jugé, explique Maripier Morin dans la vidéo. On a l’impression qu’on est les seuls à avoir ce problème-là. Moi, je me suis beaucoup sentie comme ça, d’avoir l’impression d’être un échec, de ne pas comprendre pourquoi ma consommation est toujours excessive. Tu te sens seule, tu te sens isolée, tu te sens poche, laide, tous les sentiments honteux. »

Grains d’espoir

En association avec l’entrepreneur Angelo Rubino, elle lance le projet Grains d’espoir qui a pour mission d’amasser des fonds, par la vente de sacs de café, pour lutter contre la dépendance.

Parallèlement, un podcast a aussi été lancé. On y aborde les thèmes de la dépendance et du rétablissement. Et, dans un épisode, Un Espresso avec Angelo, l’animatrice a aussi admis qu’elle était dépendante à la cocaïne. 

Publicité

Le but de ce vaste projet ? 

Faire comprendre aux gens dépendants qu’il existe des ressources et des centres pouvant les aider.

« Pour moi, Grains d’espoir, c’est justement l’espoir de changer les perspectives qu’on a face à la maladie de l’alcoolisme et de la dépendance, dit-elle dans la vidéo présentée en noir et blanc. Je pense que c’est inscrit dans nos codes, quand on se soucie de quelqu’un qui ne feel pas trop, de dire : as-tu envie de prendre un café, aurais-tu envie qu’on jase ? Je pense que c’est connu que dans une fraternité anonyme, il y a du café qui se boit, ça sent le café. »

L’entièreté des profits du projet sera remise annuellement à trois organismes d’aide à travers le Québec. 

Un projet porteur

Lancer un café était porteur de sens pour Maripier Morin et Angelo Rubino qui se sont croisés – et ont longuement discuté – lors d’une rencontre anonyme. Car le vice-président des magasins de chaussures Rubino est, quant à lui, sobre depuis trois ans et demi. 

L’animatrice se dit chanceuse d’avoir compris qu’elle était atteinte de la maladie alors qu’elle se trouvait déjà dans un centre de thérapie. Par cette association, elle espère être capable d’ouvrir le dialogue, « de la même façon qu’on l’a fait avec la santé mentale ».

En partageant publiquement son combat contre la dépendance, elle dit souhaiter que d’autres personnes puissent s’identifier à elle, en parler, ne pas avoir honte et ne pas s’isoler dans le silence. 

« Dans ma vie, du fait que j’ai arrêté de consommer, j’ai vu l’effet magnolia, ajoute-t‐elle en regardant l’objectif. Ma meilleure amie a arrêté de consommer, mon père, mon petit frère. Il y a comme un effet d’entraînement positif qui se passe. »

Les trois organismes choisis pour recevoir les profits de la vente de café sont La Maison Péladeau, de Montréal, le pavillon du Nouveau Point de Vue, sur la Rive-Sud, et le Centre Le Rucher, à Québec.

Publicité
Publicité