«Ce ne sera probablement pas moi le futur du Canadien»
TVA Sports
Jean-Sébastien Dea est lucide. À 28 ans, il sait bien qu'il serait surprenant qu'il soit dans les plans à long terme des Canadiens.
Malgré tout, il espère avoir la chance de revenir dans l'organisation au moins pour la prochaine saison. C'est du moins ce qu'il a déclaré lors d'une entrevue avec Jean-Charles Lajoie, jeudi.
- À lire aussi: Autre mauvaise nouvelle pour Logan Mailloux
- À lire aussi: Sean Monahan laissé de côté?
«La vérité, c'est que ce ne sera probablement pas moi le futur du Canadien. Si je peux aider les jeunes à se développer et à apprendre le mieux possible, je pense que je peux sortir grandi de mon expérience à Montréal. C'est certain que j'aimerais ça revenir. Je vieillis aussi et la stabilité ça commence à être important. Je suis conscient que je ne suis plus jeune et que je m'en vais vers la fin de ma carrière. Je reste encore accroché à mon rêve de jouer encore quelques matchs, mais je sais que les jeunes vont passer avant moi et c'est correct aussi. Mais si la chance se présente de pouvoir jouer quelques matchs à Montréal, je sais que je vais pouvoir la saisir et réaliser certaines choses.»
Au point où il en est dans sa carrière, les priorités de Dea ont changé et il veut privilégier le fait d'être près de sa famille.
«C'est extraordinaire de pouvoir être à la maison et d'avoir la chance de voir ma famille et mes amis au quotidien. C'est quelque chose que j'avais oublié avec les années. C'est ce qui me touche le plus d'avoir la chance de partager des moments avec eux. Mes parents n'avaient pas eu la chance de me voir beaucoup dans les dernières années. C'est très agréable de les avoir près de moi à tous les soirs.»
Le Québécois avoue également adorer jouer pour le Rocket. La passion des partisans a un gros effet sur l'équipe, selon lui.
«Ce qui me fascine le plus, c'est de voir l'atmosphère qu'il y a lors de nos matchs à domicile. Dans les journées où on pourrait manquer de gaz, la foule nous donne l'énergie de plus. Moi, personnellement, ça vient me chercher à tous les matchs. J'ai le goût de jouer, j'ai le goût de travailler et j'ai le goût de gagner. Je pense que ça fait une grosse différence.»
L'ancien des Huskies de Rouyn-Noranda tenait aussi à louanger le travail des nombreux joueurs qui ont été appelés à remplacer les nombreux blessés dans cette saison où les obstacles ont été nombreux.
«Chaque match est important. On a eu beaucoup de blessés et on a eu des hauts et des bas. La force de l'organisation, je crois que ça part de Trois-Rivières jusqu'à Montréal, est que chaque joueur est capable de saisir sa chance. Les gars apportent une belle énergie et ils veulent beaucoup. Ça donne une bonne compétition à l'interne. Rien n'est assuré, il y a toujours de la place pour le changement.»
Voyez l'entrevue dans la vidéo ci-dessus.