«Ce ne sera pas la dernière vague», estime un spécialiste
TVA Nouvelles
Même si le nombre de cas d’Omicron est rapidement descendu en Afrique du Sud, l’immunologiste à l’Institut de recherches cliniques de Montréal André Veillette ne croit pas que le même scénario se produira ici.
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Il explique que plusieurs différences clés entre l’Afrique du Sud et le Québec font en sorte que les deux vagues sont bien distinctes. Notamment, le fait que le variant Delta ne circulait peut ou pas en Afrique du Sud, et qu’il est présentement l’été dans ce coin du monde.
Ainsi, André Veillette estime qu’il faut plus se comparer à l’Europe, dont le Royaume-Uni, dont les conditions ressemblent plus aux nôtres.
« Mais là, ce qui se passe, c’est qu’on a la rentrée dans les garderies, le retour au travail, le retour à l’école possiblement le 17 janvier, alors ça, ça risque de brouiller les cartes et de favoriser une augmentation prolongée des cas », souligne toutefois M. Veillette.
Il croit que la meilleure chance de réduire l’ampleur de cette vague est de limiter les contacts.
« Mais je ne pense pas que ça va être demain, je ne suis même pas certain que ça va être à la fin du mois de janvier », croit l’expert.
« Il faut attacher nos ceintures et faire tout ce que la santé publique nous dit, et se faire vacciner, porter des masques, faire de la distanciation, et utiliser les tests rapides quand on peut, car ce n’est pas clair quand ça va terminer », soutient André Veillette.
« Ce ne sera pas la dernière vague », croit-il. « C’est une danse qu’on va faire avec la COVID-19 encore longtemps. »
*Visionnez l’entrevue complète d’André Veillette dans la vidéo ci-dessus*