Ce masque biodégradable est fait de cellulose
Frédéric Guindon
Selon les plus récentes recommandations du gouvernement Legault, le port du masque de protection est désormais un must.
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Les Québécois, comme les autres humains, sont à la recherche du meilleur masque: le plus efficace, le moins cher, le plus beau, le moins polluant, le plus confortable, le plus toute!
Au moins, dans la catégorie «le moins polluant», on semble avoir une bonne piste pour déterminer un gagnant.
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Ce masque conçu par les designers américains Elizabeth Bridges et Garrett Benisch a beau être étrange (limite épeurant), il est 100% biodégradable.
Les deux designers de Sum Studio ont utilisé une cellulose bactérienne qui procurerait, selon eux, une protection égale ou meilleure au fameux masque N95.
C’est une bactérie, la Komagataeibacter xylinus, qui est responsable de la création de la fine membrane grâce à son processus de reproduction sur la surface du liquide qu’elle habite.
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Une fois la membrane tissée, elle peut être récoltée et séchée pour être travaillée par la suite.
Le matériel qui en résulte est à la fois flexible et résistant, tout en ayant l’aptitude de se biodégrader facilement.
On peut également l’enduire d’huile ou d’autres ingrédients naturels pour l’imperméabiliser et lui offrir une douceur semblable à celle d’un cuir mince.
Seul petit problème: le processus pour en arriver là est long. On parle d’environ deux semaines.
Difficile, donc d’en produire à grande échelle. Néanmoins, ce matériel pourrait être «cultivé» un peu partout, dans les maisons et les hôpitaux où ils seraient utilisés.