Ce combattant ultime est aussi drag queen
Philippe Melbourne Dufour
Nous ne savons pas qui a été la première personne à affirmer que la féminité était synonyme de faiblesse, mais nous sommes prêts à parier qu’elle ne voudrait pas monter dans le ring avec Diego Garijo.
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Au début des années 2000, Garijo a réussi à s’imposer comme une force à surveiller dans le milieu des arts martiaux mixtes. Par contre, une blessure au niveau de l'œil l’a forcé à mettre sa carrière sur la glace. Cependant, en 2018, il a fait un retour aux sports de combats avec la boxe à mains nues.
Si, dans le ring, Garijo s’est mérité le sobriquet de Dos Pistolas, à l'extérieur, il préfère Lola.
Quand il n’est pas en train «d'échanger les politesses» avec un autre combattant, l’homme de 44 ans préfère pratiquer l’art de la drag, une discipline beaucoup moins violente (du moins physiquement).
Dans une entrevue avec Vice, Diego Garijo a affirmé qu’il avait été élevé par une mère seule qui lui permettait de porter ses vêtements. Il ajoute avoir eu quelques cousins gais, faisant en sorte qu’il n’a pas été exposé à plusieurs stéréotypes masculins.
«C’est sûrement pour cette raison que je peux être très féminin. Les gens se demandent si je suis gai, sans comprendre que la féminité et les préférences sexuelles sont deux choses différentes.»
À ceux qui se demandent comment c’est possible d’être hétéro et une drag queen, l’homme de 44 ans répond que c’est une question d’ouverture d’esprit.
En plus d’être capable de manger des coups de poing sur la gueule et de pouvoir marcher en talons hauts, Garijo a aussi une passion pour les arts visuels.
Sur son Instagram, il a partagé plusieurs de ses oeuvres.
Si jamais il se tanne de la boxe, il aura au moins un plan B, et C.