«Caufield peut assurément marquer 50 buts cette année»
Jean-François Chaumont
Nick Suzuki a confiance en ses propres moyens, mais il a aussi une foi débordante envers son ailier gauche et grand complice, Cole Caufield. Le capitaine du Canadien le croit capable de marquer 50 buts dès cette saison.
À la veille de la visite de Phillip Danault et des Kings de Los Angeles au Centre Bell, Caufield trônait au sommet des buteurs du CH avec 15, un de plus que Suzuki.
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S’il maintient le même rythme et qu’il évite l’infirmerie, Caufield terminerait l’année avec 47 buts. Il frôlerait donc le chiffre symbolique des 50.
Suzuki n’a pas offert la réponse clichée quand on lui a posé la question suivante.
Dans l’ère actuelle de la LNH, où l’offensive est à la hausse, combien de buts peut marquer Caufield ?
«Pour Cole, 50 c’est certain, a répliqué le capitaine le plus sérieusement du monde. Mais on verra. On va essayer de l’aider à atteindre 50 buts cette année. Et on verra où ça le mènera.»
En conférence de presse, Martin St-Louis a été mis au parfum de la prédiction de Suzuki au sujet du numéro 22. Un brin plus sage et conservateur, l’entraîneur en chef n’a pas ajouté une couche de pression sur les petites épaules de son prolifique marqueur.
«Tu vois que Nick a confiance en son coéquipier, a répliqué St-Louis. Mais je ne placerai pas un chiffre sur Cole. Je veux le voir continuer à s’améliorer comme joueur de hockey. Je sais toutefois que je n’ai rien à lui apprendre pour marquer des buts !»
Rien depuis Richer
Dans la riche histoire du Tricolore, seulement six joueurs ont atteint le plateau des 50 buts : Guy Lafleur (six fois), Stéphane Richer (deux fois), Pierre Larouche, Steve Shutt, Bernard Geoffrion et Maurice Richard.
On l’a écrit des tonnes de fois au cours des dernières années, mais on le dira une fois de plus. Richer est le dernier à avoir réalisé cet exploit avec 51 buts lors de la saison 1989-1990.
Des éloges pour Suzuki
Si Caufield représentait un sujet de discussion, Suzuki était aussi au cœur du discours de St-Louis. L’entraîneur avec les cuisses probablement les plus musclées de la LNH y est allé d’un concert d’éloges pour décrire ses interactions avec son jeune capitaine.
«Dans nos concepts, un joueur comme Suzuki est très confortable, a noté St-Louis. Nous priorisons la possession de rondelle et les joueurs offensifs ont besoin de ça. Ce que j’aime avec Suzuki, c’est que tu peux avoir des conversations de hockey à un haut niveau intellectuellement avec lui. Il y a des échanges quand on se parle, ce n’est pas une dictature.»
«Suzy a des ressemblances avec plusieurs joueurs, mais il a sa propre personnalité sur la glace, a-t-il poursuivi. Il aime avoir la plate-forme pour faire la différence. C’est une qualité rare chez un jeune. Parfois, les gars ont peur d’échouer au lieu d’avoir faim pour le succès. Il a faim pour le succès.»
De l’incertitude
À l’image du dernier match à Seattle, le CH se débrouillera encore une fois sans le défenseur David Savard, le centre Sean Monahan et l’ailier Brendan Gallagher. Si Gallagher s’absentera pour un minimum de deux semaines, le Tricolore n’a pas encore donné un bilan détaillé pour Savard et Monahan, expliquant simplement qu’ils restaient en évaluation.
-Mike Hoffman et Jonathan Drouin tendent vers un retour au jeu, puisqu’ils ont participé pour une première fois à un entraînement complet sans limitation pour les mises en échec.