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Culture

Caroline Néron brille sur le tapis rouge du film La déesse des mouches à feu

Photo Archives, Agence QMI
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Patrick Delisle-Crevier

2020-02-28T05:00:00Z
2023-10-12T23:08:08.720Z
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Lorsqu’elle a auditionné pour incarner la mère d’une adolescente rebelle dans La déesse des mouches à feu, Caroline Néron se faisait une joie de renouer avec le jeu, après plus d’une décennie loin du petit et du grand écran. Elle ignorait toutefois que cette aventure allait la mener jusqu’à Berlin!

Caroline, La déesse des mouches à feu, réalisé par Anaïs Barbeau-Lavalette et présenté en primeur mondiale à la Berlinale, marque ton grand retour au cinéma!

Dans la vie, je crois profondément à la synchronicité. L’agente de casting Murielle Laferrière, celle qui m’avait fait auditionner pour mon premier rôle dans la série Diva, m’a contactée pour que j’auditionne pour le rôle de la maman dans La déesse des mouches à feu. Elle a laissé un message sur le répondeur de ma défunte compagnie, ignorant comment me joindre, parce que je n’avais plus
d’agent depuis des années!

Quelle histoire!

Vous n’avez pas idée à quel point je me suis préparée pour cette audition! Ce rôle-là, je le voulais du plus profond de mon cœur, non seulement parce qu’il représentait mon retour au grand écran, mais parce que le scénario, inspiré du roman de l’auteure Geneviève Pettersen, m’a complètement chavirée dès la première lecture. De plus, être dirigée par une réalisatrice aussi talentueuse qu’Anaïs Barbeau-Lavalette, c’est le rêve de toutes les comédiennes. 

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As-tu mis les émotions vécues ces derniers mois au service de ton personnage?

Entre autres, oui. Quand je parle de synchronicité, ce personnage est arrivé à point dans ma vie. J’avais le bagage nécessaire pour incarner cette mère dépressive qui traverse un divorce houleux. Ce personnage est tellement intense que, lorsque j’apprenais mon texte, j’ai pris soin d’avertir mes voisins de ne pas s’inquiéter s’ils m’entendaient crier, car je me préparais tout simplement pour un rôle. 

Le film a fait fureur à Berlin! Toutefois, au Québec, il nous faudra patienter jusqu’à l’automne prochain pour voir La déesse des mouches à feu...

J’aurais aimé que le film soit tout de suite présenté au Québec, puisqu’on surfe présentement sur une belle vague, à la suite du magnifique accueil qu’a eu le long métrage à Berlin. Mais vous savez quoi? Ce que je retiens des hauts et des bas que j’ai vécus ces derniers mois, c’est de vivre le moment présent. J’accueille tout le beau qui se présente à moi actuellement, tout simplement. 

La magnifique prestation que tu offres dans ce film t’amènera certainement à incarner d’autres personnages... 

C’est ce que je souhaite, vraiment. Le fait d’avoir campé un personnage brisé, magané par la vie et désespéré dans La déesse des mouches à feu m’a permis d’aller ailleurs, de changer la perception que les gens ont de moi en tant que comédienne. Récemment, j’ai renoué avec mon ancienne agente Sandy Martinez, et je me croise les doigts pour avoir d’autres auditions. Je sens que je suis à la bonne place, au bon moment. 

En terminant, tu sembles avoir passé du bon temps à Berlin!

Tellement! J’étais en compagnie d’une gang de jeunes comédiens, dont Kelly Dépeault, qui campe ma fille dans le film. Elle et moi, on a développé une belle complicité après avoir joué des scènes aussi intenses ensemble. Auprès d’elle, je me sens comme une marraine cool. On s’est promenées à Berlin et on a pris une tonne de photos; on se trouvait bien chanceuses de vivre ça ensemble! 

  • Le film La déesse des mouches à feu sera en salle à l’automne 2020.
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