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L'article provient de TVA Nouvelles
Opinions

Carney se désiste du «Face-à-Face TVA»: «C’est un lâche», lance Mathieu Bock-Côté

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        TVA Nouvelles

        24 mars à 17h20
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        Le désistement du chef libéral Mark Carney du débat «Face-à-Face TVA», lundi, ne passe pas aux yeux des panélistes de l’émission «La Joute».

        • À lire aussi: Sans le chef libéral Mark Carney, TVA annule son «Face-à-Face»

        Après avoir insinué en début de journée qu’il allait y participer, un représentant du Parti libéral du Canada (PLC) a indiqué que M. Carney ne serait finalement pas présent et qu’il se contenterait de participer aux débats organisés par la Commission des débats des chefs.

        Le chroniqueur Mathieu Bock-Côté a deux hypothèses qui auraient pu mener à ce changement d’avis à quelques heures d’intervalle.

        «Soit M. Carney n’a pas compris la question ce matin, ce qui ne me surprendrait pas parce que je maintiens que M. Carney ne parle pas vraiment français, dit-il. Si tel est le cas, c’est très grave, c’est-à-dire qu’il est incapable de comprendre des questions de base.»

        «Deuxième option, il a bien compris la question et il a peur d’un débat en français face à face, ajoute-t-il. Ce sont mes paroles, je ne demande pas à mes collègues de les assumer, mais [si c’est le cas] c’est un lâche. C’est un lâche, c’est un pleutre. C’est quelqu’un qui fuit le débat le plus important au Québec.»

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        Selon lui, dans tous les cas, sa maîtrise de la langue de Molière ne serait pas étrangère à sa décision.

        • Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Richard Martineau, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

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        «C’est un lâche qui n’est pas capable d’affronter les autres chefs dans un environnement où on serait bien obligé de constater ce qu’on a tous déjà vu, soit qu’il ne parle pas français, soutient-il. Il ne le parle pas suffisamment pour autre chose que de se commander des toasts chez Tim Hortons.»

        «Là, qu’est-ce qu’on a? demande-t-il. On est devant quelqu’un qui a la frousse et qui se décompose devant nous, et qui par ailleurs crache au visage des Québécois à travers cela.»

        L’ancien chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, a lui aussi du mal à s’expliquer cette décision.

        «"Malaisant" et "gaffe monumentale" sont une couple de mots que j’appliquerais à cette décision, mentionne-t-il. Je ne comprends pas cette décision.»

        «Peut-être que monsieur Carney, parce qu’il est le chef, et qu’il est celui qui a dit ce matin pourquoi pas, ça a l’air qu’il y a quelqu’un ailleurs dans le parti qui lui a dit pourquoi pas, ajoute-t-il. Il n’est pas trop tard pour Mark Carney d’exercer son leadership et de renverser la décision pour dire qu’il va participer. Ce serait ça, la chose honorable à faire.»

        Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus

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