Carabins: Une progression fulgurante pour William Legault
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![Photo portrait de Marc-Antoine Malo](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F40abbaa51-45d7-46c2-aade-94350956976e_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Marc-Antoine Malo
William Legault est là où il doit être. Avec tous les blessés dans la formation offensive des Carabins de l’Université de Montréal, le receveur de passes a gravi les échelons un peu plus vite que prévu, et il a rapidement donné raison à ses entraîneurs.
En 2021, celui qui fêtait son 22e anniversaire de naissance jeudi n’avait pas mis les pieds sur le terrain une seule fois. Les Bleus comptaient sur plusieurs vétérans, mais plusieurs postes se sont libérés cette année.
«Tu restes motivé, tu pratiques, tu travailles fort. L’an dernier, on avait un groupe de receveurs assez vieux alors j’attendais juste d'avoir mon occasion, a indiqué Legault au bout du fil. J’ai toujours gardé les yeux sur l’objectif. Je m’étais promis qu’un jour, ça allait payer.»
Et ç’a payé plutôt rapidement puisqu’il a inscrit son premier touché dès le match d’ouverture, le 27 août dernier. Depuis, il est l’une des cibles favorites du quart-arrière Jonathan Sénécal, comme en font foi ses 17 réceptions pour 320 verges gagnées.
Plutôt que de parler de révélation dans le cas de Legault, l’entraîneur-chef Marco Iadeluca préfère utiliser le mot «progression». Le receveur de deuxième année livre la marchandise à la hauteur de son talent et des attentes.
«On voyait de belles choses en lui l’année passée. Je dis souvent que dans une carrière universitaire, c’est entre l’an 1 et l’an 2 qu’on voit le plus de progression parce que le jeu ralentit pour les joueurs. Ils s’habituent à la terminologie et à la vitesse du jeu», a expliqué Iadeluca.
«Je suis vraiment content pour lui parce que c’est un jeune qui travaille très fort, qui met énormément de temps dans sa préparation. C’était comme ça l’an dernier aussi. C’est le fun de voir des jeunes qui travaillent autant être récompensés», a-t-il ajouté.
Dur labeur
Ce n’est pas une saison facile pour personne du côté des Carabins, qui ont dû mettre les bouchées doubles en l’absence de plusieurs partants. Ils ont quelque peu été rattrapés par la réalité dimanche dernier quand le Rouge et Or de l’Université Laval leur a fait subir un cuisant revers de 22 à 3.
L’attaque est tombée en panne. Ce sont des choses qui arrivent parfois aux meilleures formations.
«On est une équipe qui est habituée à l’adversité. On a joué beaucoup au football, on a de longs parcours. Ce n’est pas la première fois qu’on a des matchs offensifs difficiles chacun de notre côté. La manière de se relever, c’est d’être plus intense en pratique, de se soutenir dans le bien comme dans le mal», a soutenu le receveur de passes Dudley Jones, qui a lui aussi profité des blessures pour grimper dans la hiérarchie.
«J’ai été poussé à prendre le rôle de meneur et j’essaie toujours d’encourager les plus jeunes et ceux de mon âge à être meilleurs», a-t-il assuré.
Le produit du Collège Montmorency a entièrement confiance envers le groupe à l’attaque, malgré ses ratés. Selon lui, les Carabins trouveront le succès et la confiance dans l’exécution.
La confiance, le groupe offensif pourrait la retrouver samedi en Estrie contre le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke. Ces derniers ont accordé pas moins de 50 points à leur dernier match, contre les Redbirds de McGill.