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Culture

Camille Felton nous parle de son bac en enseignement qu’elle vient de débuter

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Daniel Daignault

2024-04-15T23:22:18Z
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On a beaucoup vu Camille Felton à la télé ces dernières années, notamment dans Indéfendable, Les Perles ou encore Fragments. La comédienne profite d’une accalmie en attendant de tourner un film, en juin, pour se concentrer sur son retour aux études à l’université.

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Camille, dans quel domaine étudies-tu?

Je suis au bac en enseignement préscolaire et primaire depuis cet automne, et j’ai commencé mon premier stage tout récemment. Il y a un stage chaque année, en tout, j’en ai quatre d’un mois à faire.

Ça se passe bien?

Vraiment! J’avais déjà commencé à faire de la suppléance, parce que ma mère est directrice de service de garde dans une école. J’en ai fait avant la covid, quand j’avais du temps et
que je n’avais pas de tournage. Après avoir tourné dans Cœur de slush, j’ai beaucoup voyagé, j’ai eu du fun, et à mon retour, il y a eu un moment où je n’avais pas de tournage, pas d’école, rien. Je venais juste de vivre ma meilleure vie en voyage, et là, je n’avais rien à l’agenda, pas d’argent qui rentrait non plus. Je me suis demandé ce que j’allais faire, et puis j’ai commencé à travailler un peu plus dans le domaine de l’éducation. J’ai fait de l’animation parascolaire et j’ai tripé, c’était tellement le fun! L’idée de m’inscrire au bac a germé. J’hésitais entre le faire à temps partiel ou à temps plein, et finalement j’ai décidé d’y aller à temps plein, en me disant que si j’avais des tournages, ce serait ma priorité. Je veux jumeler les deux!

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Tu as eu à concilier ton travail de comédienne et les études?

Oui, à l’automne, pendant ma mi-session, je tournais Belle-mère et le film Pédalo, et ça a fonctionné. J’ai manqué un mois et demi complet d’école, mais j’ai quand même été capable de préparer mes examens. Quand je tournais Belle-mère, je révisais mon texte et j’étudiais, car je préparais mes examens.

L’enseignement est un plan B pour toi, ou une expérience de plus qui va t’être profitable?

Un peu des deux. Moi, j’adore l’école, alors pourquoi ne pas continuer si je peux? En même temps, c’est toujours dans mes plans d’aller étudier à L’inis, une école spécialisée en cinéma, d’avoir une formation pour travailler derrière la caméra. Le milieu de l’éducation s’est ouvert à moi, j’ai adoré ça, et je me suis dit que c’était une valeur sûre, que ça allait me servir dans la vie en général. Ça pourra même m’être utile pour faire du coaching d’acteurs ou d’enfants. Beaucoup de portes peuvent s’ouvrir dans mon milieu avec un bac en enseignement. À 24 ans, je sens que c’est le bon moment pour moi de faire ça. L’éducation et les enfants me passionnent.

Parlons de Belle-mère, une série Web qu’on peut voir sur Tou.tv Extra.

Ce sont huit épisodes de 12 à 15 minutes, et c’est bon! Je les ai écoutés deux fois, d’abord avec l’équipe, puis avec mon copain, et j’aime beaucoup le concept. C’est sûr que lorsqu’on joue dans une production, on a un sentiment d’appartenance parce qu’on en fait partie, mais là, personnellement, ça m’a vraiment fait rire. J’aime beaucoup l’humour malaisant et j’ai ri fort! Je trouve ça le fun parce que ça n’arrive pas souvent quand j’écoute quelque chose, et dans ce cas-ci, en plus, c’était un projet auquel j’avais participé. Tous les acteurs sont hilarants. Myriam Fournier, mon Dieu qu’elle est drôle! Et Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques, qui joue mon chum dans la série, est un très bon comédien. On avait une belle chimie sur le plateau.

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Est-ce que la série t’a découragée d’avoir un enfant un jour?

(Elle éclate de rire.) Non, en fait, ça m’a même encouragée à avoir des enfants, mais pas dans le scénario, parce que c’est parfois catastrophique. Le petit qui jouait le rôle d’Arnaud, le fils du chum de mon personnage, Frédérique, était tellement mignon, je voulais le croquer! Donc, je dirais que ça a juste réveillé la baby fever en moi. Je veux des enfants bientôt, je suis dans une passe très, très gaga!

Tu es toujours en amour?

Oui, avec Cédric, qui est pompier. Ça fait un peu plus d’un an qu’on est ensemble. On a de beaux projets d’avenir, on veut déménager ensemble et, bien sûr, on parle d’enfants. On en est là, là!

L’automne dernier, tu as aussi tourné dans le film Pédalo, n’est-ce pas?

Effectivement, et ç’a été une aventure de tourner ce film-là. C’était particulier, dans le bon sens du terme. On était une équipe réduite parce que c’est un film à petit budget, et on tournait dans un resort aux abords de La Havane. Il y avait juste les gens de l’équipe et les figurants qui habitaient là, pas d’autres clients. C’était comme si on entrait dans un univers à part, c’était spécial. Et Stéphane E. Roy, qui réalise le film, est tellement drôle!

Parle-nous de ton personnage.

Je joue Mia, la blonde du personnage de Stéphane E. Roy, une fille qu’il a rencontrée dans un bar deux semaines avant son départ en voyage et qu’il a invitée à venir avec lui à Cuba. C’est une jeune femme pétillante qui recherche l’aventure et veut en apprendre sur les autres. Quand elle s’est fait offrir ce voyage-là, elle s’est dit: «Pourquoi pas?» L’histoire tourne autour de deux meilleurs amis, Stéphane et Marc Fournier, qui partent en pédalo et ne reviennent pas. Catherine Proulx-Lemay joue la blonde de Marc. Mon personnage me ressemble beaucoup, c’est une fille très easy going. J’ai mis beaucoup de Camille dans Mia. Tout a été tourné là-bas, sauf quelques scènes qui ont été filmées à Montréal. C’était vraiment le fun: on travaillait, mais on était aussi en voyage, et quand je ne travaillais pas, j’allais me reposer sur le bord de la piscine, un daiquiri à la main! Ç’a été un super projet, et j’ai découvert de belles personnes. Je ne connaissais pas Catherine Proulx-Lemay, on a littéralement fait un voyage dans le Sud ensemble, on est allées à La Havane, on a quand même vécu des choses...Je pense que le film devrait sortir l’hiver prochain, mais je ne veux pas trop m’avancer. En tout cas, c’était ça aux dernières nouvelles.

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Ton prochain tournage se fera en juin?

Exactement, dans un film avec Antoine Olivier Pilon. Il joue un personnage qui s’en va dans le Grand Nord, car il s’est fait promettre une bonne passe d’argent en allant travailler dans la construction. Et moi je suis sa blonde, qui reste ici et qui est comme son attache. Mais une fois là-bas, il réalise que ce n’est pas du tout comme on le lui avait promis. Il en parle en demeurant positif, et moi j’essaie de le ramener sur terre, mais ça va mal virer... C’est un film assez psychologique, ça va vraiment être très bon. 

Tu t’occupes toujours du Festival Émergence de Montréal, que tu as cofondé en 2019?

Oui, la cinquième édition aura lieu du 14 au 18 août. Les inscriptions sont ouvertes, les cinéastes peuvent nous envoyer leurs courts métrages, et on va avoir plein d’activités de projections. C’est un festival pour les réalisateurs de moins de 30 ans, pour leur permettre d’avoir un pied dans le milieu. C’est difficile de se faire reconnaître, de se faire prendre au sérieux, tant par les institutions (pour les subventions) que pour la distribution et la production. Je suis bien fière du travail qu’on fait. L’année dernière, il y a eu des cinéastes qui en étaient à leur premier court métrage et, parmi eux, Justine Martin a vu son film Oasis dans la course aux Oscars. On est contents d’être un festival qui permet à tous les jeunes d’avoir la même chance, on base nos choix sur les courts métrages avant tout, et on trouve vraiment des perles.

La série Belle-mère est disponible sur Tou.tv Extra. Pédalo sortira en 2024. Pour plus d’informations sur le Festival Émergence de Montréal: festival-emergence.com.

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