Ça va mal chez les Blue Jays
Agence QMI
Les Blue Jays de Toronto connaissent leur première véritable période creuse de la campagne et ils auront l’occasion de se replacer sur la bonne voie durant une importante série de trois matchs contre les Rays de Tampa Bay, dès vendredi.
La troupe du gérant Charlie Montoyo a encaissé quatre revers consécutifs, incluant les deux derniers aux mains des Yankees de New York, mardi et mercredi. Avec un dossier de 17-15, ils se retrouvent au troisième rang de la section Est de la Ligue américaine de baseball, deux parties derrière leurs prochains adversaires.
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Certes, l’euphorie des premiers jours du calendrier régulier s’est dissipée. Vladimir Guerrero fils et ses coéquipiers éprouvent davantage d’ennuis au bâton : d’ailleurs, les Jays ont laissé moisir pas moins de 11 coureurs sur les sentiers, mercredi, dans une défaite de 5 à 3. Voilà un problème qu’il faudra régler rapidement afin d’éviter une chute encore plus importante au classement.
Et aux yeux du voltigeur George Springer, il n’en faut pas beaucoup pour que les siens retrouvent leurs moyens.
«C’est un sport difficile, a-t-il dit, tel que rapporté par le quotidien "Toronto Sun". Si vous n’effectuez pas ce que vous aimeriez faire en tant qu’équipe, particulièrement en offensive, vous avez tendance à précipiter tout. Cependant, je pense que si nous pouvons ralentir certains trucs un peu et revenir aux petites choses pour juste prendre une respiration... à la fin, on sera là où tout le monde voudrait être.»
Montoyo s’attend à beaucoup mieux
Questionné par les journalistes au terme de la cinquième défaite en six sorties de ses hommes, Montoyo a précisé que ses frappeurs devront être nettement plus opportunistes.
«Nous sommes meilleurs que ce que nous présentons actuellement, a-t-il affirmé sans détour. Nous allons demeurer constants, mais on doit commencer à frapper avec des joueurs en position de marquer. Ce fut la clé, dernièrement. Chaque gars force davantage les choses, car personne ne parvient à faire le nécessaire. Espérons qu’un gars connaîtra une bonne séquence.»
Face aux Rays, l’équipe torontoise sera confrontée à un groupe de lanceurs qui affichait, avant les duels de jeudi, la 17e meilleure moyenne de points mérités des ligues majeures, soit 3,75.