«Ça va être spécial» - David Savard
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Jonathan Bernier
Revisiter la maison dans laquelle on a grandi revêt toujours un cachet nostalgique lorsqu’on y revient après quelques années. C’est un peu ce que vivra David Savard, mercredi, à l’occasion du match du Canadien à Columbus.
En fait, c’est la première fois que le défenseur de 31 ans remettra les pieds au Nationwide Arena depuis les transactions qui l’ont fait successivement passer aux Red Wings de Detroit et au Lightning de Tampa Bay, le 10 avril 2021.
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«Ça va être spécial d’y aller parce que je n’y suis jamais retourné. Même après les séries en raison de l’été court qu’on a eu. Ça va me rappeler plein de souvenirs et de belles années», a indiqué le Québécois.
«Il y a beaucoup de choses qui se sont passées là-bas. J’y ai eu mes trois enfants», a-t-il ajouté.
La surprise de 2019
Choix de quatrième tour des Blue Jackets en 2009, Savard y a disputé les 597 premiers matchs de sa carrière. Il a grandi en même temps que la concession qui, de sa naissance, en 2000, à la première saison complète du Maskoutain, en 2013-2014, n’avait participé qu’à une seule ronde éliminatoire.
Son arrivée a précédé de quelques années celles des Boone Jenner, Oliver Bjorkstrand, Elvis Merzlikins, Zach Werenski, Pierre-Luc Dubois et Seth Jones, ce groupe de jeunes qui allait contribuer à la surprise des séries de 2019.
«Tampa [battu en quatre matchs] a été un moment fort de mon temps là-bas. C’était spécial de le faire à domicile. C’était la première fois que l’organisation gagnait une ronde de séries. En plus, c’était contre une des très bonnes équipes de la ligue», a raconté Savard.
Le passage de St-Louis
Martin St-Louis en est un autre qui remettra les pieds dans l’État de l’Ohio pour la première fois depuis un bail.
De janvier à mai 2019, l’entraîneur-chef à l’époque, John Tortorella, lui avait offert un rôle de conseiller au sein de son groupe d’adjoints.
St-Louis avait le mandat de stimuler l’attaque massive de l’équipe de Columbus.
Rester connecté
D’ailleurs, cette unité spéciale avait grandement contribué aux succès des Blue Jackets face au Lightning puisqu’elle avait touché la cible à quatre reprises en huit occasions.
«Ça m’a donné de l’expérience dans la LNH et ça m’a permis de rester connecté avec le hockey, a raconté celui qui est maintenant l’instructeur-chef du Canadien. J’y allais aux deux, trois semaines pour une durée de deux ou trois jours. Ça me permettait de voir suffisamment ce qui se passait à l’intérieur d’un vestiaire pour comprendre en quoi consistait le travail d’entraîneur. Ça m’a aidé à me préparer pour ce que je fais présentement.»