«Xhekaj a gagné le respect à travers la ligue»
TVA Sports
La réputation du défenseur des Canadiens Arber Xhekaj a gagné en amplitude très rapidement depuis le début de la saison.
Robuste et sans peur, le joueur recrue a de nouveau fait parler de lui, récemment, lorsque le vétéran des Panthers Marc Staal a raconté que Xhekaj, dans une mêlée, lui a dit qu’il avait «trois secondes pour le lâcher».
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Une déclaration très révélatrice, a observé l’entraîneur des Olympiques de Gatineau Louis Robitaille, jeudi, à «la Poche bleue le midi».
«Ça démontre le niveau de compétition de Xhekaj, a-t-il lancé. Il se fout de qui est devant lui. C'est un gars qui veut jouer pour le Canadien de Montréal, qui connaît son rôle, il a une manière de jouer.»
Robitaille, qui était lui-même très robuste durant sa carrière de joueur, voit que le numéro 72 gagne rapidement le respect du reste de la ligue.
«Il a fait face à Nic Deslauriers et plusieurs autres hommes forts dans la Ligue nationale, même s'il est plus que ça, a-t-il expliqué. C'est drôle que les gars en parlent, ça démontre le respect.»
«Moi, ce que je vois, c'est que Marc Staal respecte beaucoup Xhekaj, a-t-il ajouté. Quand tu n'as pas honte de dire qu'une recrue t'a dit ça (...) c'est un gars qui a gagné le respect à travers la ligue juste en une demi-saison.»
Cela dit, Robitaille est d’avis qu’à une autre époque, Xhekaj aurait peut-être été plus pondéré dans son approche.
«Je ne sais pas s'il l'aurait dit à Bob Probert, par exemple», a-t-il rigolé.
«S'il jouait encore, notre ami Georges Laraque s'en rappellerait et irait peut-être le voir en disant "hey, moi je vais tenir par la gorge pendant trois secondes", mais le jeu a changé», a-t-il aussi mentionné.
«Chapeau à Xhekaj. Peu importe qui est devant lui, il fait face à la musique», a résumé l’homme de hockey.
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