«C'est lui qui m'a mis dehors de Montréal» - Phillip Danault
TVA Sports
Phillip Danault file le parfait bonheur à Los Angeles.
À l'aube d'amorcer sa deuxième saison avec les Kings, le Québécois a confié à Jean-Charles Lajoie, mercredi, que sa décision de partir pour la Californie avait été la meilleure de sa carrière.
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«Tant que tu ne l'as pas fait, tu n'y crois pas. Mais je croyais en ma capacité à générer de l'offensive. Je croyais que je pouvais être mieux exploité sur la glace et être utilisé différemment. J'avais Anze Kopitar devant moi. Je ne prenais pas juste les mises au jeu en territoire défensif. J'ai été extrêmement bien exploité. Ils ont vu la même chose que je voyais en moi. Tout a juste cliqué.»
Malgré tout, Danault tire du positif de son passage avec les Canadiens. Il savait toutefois depuis longtemps que la fin de ce séjour approchait.
«Dès le début de la saison, je le savais. Il n'y avait rien qui se passait dans les négociations. On n'avait aucun retour et des choses sortaient dans les médias. C'était difficile mentalement les 20 premiers matchs. En plus, ma production offensive n'était pas là. Ça faisait six ans que j'étais à Montréal. Un moment donné, ça commence à rentrer mentalement. C'est certain que c'était magique de jouer à Montréal et j'ai adoré ça, mais il y avait d'autres choses de mon jeu que je devais aller exploiter ailleurs.»
Le joueur de centre est demeuré très honnête lorsqu'on lui a demandé sa réaction au moment où Marc Bergevin a été embauché par les Kings.
«Je ne sautais pas de joie. C'est lui qui m'a mis dehors de Montréal. Il ne croyait pas en la facette du jeu que moi je voulais continuer à développer. Il prenait une direction différente. Nous nous sommes reparlés. On a mangé une crème glacée et tout est correct maintenant.»
Questionné à savoir s'il pouvait songer à accepter un jour un contrat comme celui que Patrice Bergeron a signé avec les Bruins pour venir terminer sa carrière à Montréal, le Québécois a déclaré que sa situation était bien différente que celle du capitaine de Boston.
«Si tu as fait assez d'argent dans ta vie et que ça te donne une chance de plus de gagner, c'est quelque chose qui peut se produire. Ça dépend du rôle aussi et de l'état de ton corps en fin de carrière. Patrice est un vrai et il démontre du respect envers une organisation qui l'a respecté toute sa carrière aussi.»
Voyez l'entrevue dans la vidéo ci-dessus.