Brigitte Boisjoli aborde la grande souffrance qu’elle a vécue dans une relation de violence conjugale
Saskia Thuot
Chaque fois que je reçois un invité chez moi, je suis habitée par une certaine fébrilité. Je n’avais pas croisé Brigitte depuis quelques années, mais je la suis avec intérêt et je la trouve extraordinaire. Femme de cœur et bête de scène, elle aborde avec une belle assurance et une grande détermination son bagage de vie souvent lumineux, mais parfois très sombre. Comme un livre ouvert, elle se confie.
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Elle n’oubliera jamais cette nuit pendant laquelle un homme violent l’a séquestrée en lui disant: «Tu vas voir, ça va être ta fête.» Elle a gardé ça pour elle longtemps et, maintenant, c’est à travers une chanson qu’elle se livre. Aujourd’hui, elle m’en parle avec un calme désarmant...
«J’ai appelé cette chanson-là Ma fight. Je l’ai coécrite avec King Melrose. Je raconte ce qui s’est passé et les images sont très claires, comme un film. Cette pièce, j’étais prête à l’assumer, à l’écrire, à la partager. La violence arrive de toutes sortes de façons; c’est sournois et parfois brutal.»
«Ç’a été un long chemin depuis, et ç’a été très difficile. Je n’étais pas la même femme après avoir vécu ça. La peur me suivait un peu partout... Aujourd’hui, je suis beaucoup plus forte qu’avant, mais j’ai dû prendre le temps dont j’avais besoin. J’ai des amies chanteuses qui ont parlé dans les dernières années et je les ai trouvées tellement courageuses! Moi, je n’étais pas capable de le dire de vive voix, alors j’ai choisi de l’écrire.»
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