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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Bras de fer diplomatique: «Macron est un trouillard zoologique», affirme le vice-président du Conseil de sécurité de Russie

MEGA/WENN
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Agence France Presse

2024-03-11T20:08:40Z
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Le bras de fer diplomatique entre la France et la Russie continue de battre son plein lundi, alors que le président français prépare sa visite à Kyïv pour annoncer une nouvelle enveloppe d’aide.

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Depuis la déclaration d’Emmanuel Macron qui affirmait ne pas exclure la possibilité d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine le 26 février dernier, la machine de propagande russe et les sorties des personnalités politiques russes s’accumulent et sont très agressives envers la France et son président.

Le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, Dmitri Medvedev, y est allé avec une déclaration choquante et scandaleuse sur son compte X.

«Macron s’apprête à se rendre à Kiev? demande-t-il en français. Mais c’est un trouillard zoologique! Quoi qu’il en soit: je recommande à son bureau de prendre plusieurs paires de caleçons! Ça sentira très fort...»

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Mais le vice-président du Conseil de sécurité ne s’arrête pas là:

«PS J’ai écrit ça ce matin et je n’ai pas eu le temps de le publier! Et le soir il s’était déjà chié dessus. Pauvre France!»

M. Medvedev ne mâche vraiment pas ses mots à l’égard du président français et n'hésite pas à être vulgaire pour s'adresser à ce dernier.

Ce sont des déclarations qui n’adouciront certainement pas les relations entre la France et la Russie.

Zelensky veut rassurer après des semaines difficiles sur le front

«L'avancée de la Russie a été stoppée» et la situation est «bien meilleure» sur le front, a déclaré lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, estimant que «tant que l'Ukraine tient, l'armée française peut rester sur le territoire français».

«Je peux vous donner l'information fraîche: la situation est bien meilleure que durant les trois derniers mois», a-t-il assuré, dans une entrevue à la chaîne de télévision française BFMTV et au quotidien Le Monde, contredisant de nombreuses évaluations récentes de la campagne militaire russe en Ukraine.

L'avancée russe «se poursuivait dans l'est du pays, aujourd'hui notre commandement, nos militaires (l') ont arrêtée», a-t-il estimé, selon la traduction de ses propos par un interprète de BFMTV.

«Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine», par ailleurs a poursuivi le président ukrainien, assurant que l'envoi de troupes étrangères n'était pour l'heure pas nécessaire.

Visite de Macron en Ukraine

Plusieurs fois repoussée depuis le début de l'année, cette visite symbolique est compliquée par des enjeux de sécurité, mais aussi, voire surtout, par la volonté du président français d'annoncer de nouvelles aides ambitieuses qui tardent à se concrétiser.

Le déplacement «interviendra dans les prochaines semaines», ont fait savoir les services du chef de l'État après un appel dimanche avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, en prenant soin d'utiliser un calendrier vague, car plusieurs dates annoncées n'ont pas été tenues.

Emmanuel Macron avait d'abord promis d'y aller en février, mais c'est finalement le président ukrainien qui est venu à Paris pour signer un accord de sécurité. À ses côtés, il avait alors fixé une nouvelle échéance, «avant la mi-mars». Mais la date-butoir devrait encore être dépassée.

De quoi alimenter les spéculations sur les risques liés à cette visite de celui qui, ces dernières semaines, hausse le ton face à un «durcissement» de Moscou.

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