Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Bilan de la CAQ: «Je pense que le jugement sera très sévère», affirme PSPP

Lecture interrompue
Une erreur inattendue s'est produite, veuillez réessayer plus tard.
Partager

Yannick Beaudoin

3 avril à 21h37
3 avril à 21h45
Partager

Quelques heures après être allé constater l’état des lieux de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, s’est montré très critique du bilan du gouvernement Legault lors d’une entrevue accordée à l’émission Le Bilan.

• À lire aussi: «C’est un scandale»: l’état de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont décrié par les oppositions

• À lire aussi: EN IMAGES | «C’est délabré. Ça tombe en morceaux»: voyez l’état lamentable de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont

• À lire aussi: Santé Québec limite les projets de rénovations d’hôpitaux

• À lire aussi: «Maisonneuve-Rosemont va devenir un symbole, un peu comme le 3e lien»

Celui-ci déplore que la CAQ ait repoussé les rénovations de l’hôpital situé dans l’est de Montréal.

«On se trouve à trahir puis à punir une population constamment désavantagée en sous-investissements et l'hôpital où le ratio entre le nombre de lits puis de médecins et la population est la plus déséquilibrée au Québec», clame le politicien.

Sans vouloir parler d’une trahison du ministre Dubé, Paul St-Pierre Plamondon estime néanmoins que le dossier de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont est représentatif des deux mandats de l’équipe de François Legault.

«C'est un symbole de combien de projets où la CAQ dit quelque chose et fait l'inverse. C'est vrai pour les transports structurants. Le REM de l'Est en 2018, c'était leur projet signature. Regardez au terme du huit ans, il n'y aura rien de fait: zéro puis une barre. Et c'est ça pour des projets importants comme l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont. À Québec, je n'ai pas besoin de parler du tramway, du troisième lien», énumère le chef du PQ.

Publicité

«Ça aura été une période où on lance beaucoup d'argent à faire des études, puis à gagner du temps, puis à pelleter par en avant. Mais on arrive au terme des huit ans et je pense que le jugement sera très sévère parce que des résultats, il y en a très peu. Et de la dilapidation du fonds public, ça, il y en a, puis ça a été très médiatisé», ajoute-t-il.

M. St-Pierre Plamondon estime qu’il manque de joueurs et de main-d’œuvre dans le secteur de la construction, ce qui contribue à faire augmenter les coûts et, ultimement, retarder les projets d’envergure.

«Pour le même argent, on obtient moins d'hôpitaux, moins d'écoles. J'ai fait comparer les écoles en Ontario à des écoles du Québec. Nos écoles coûtent deux à trois fois plus cher dans certains cas», soutient le chef péquiste.

«Clairement, quand on se compare aux États-Unis et au reste du Canada, construire au Québec coûte trop cher, ce qui fait qu'on ne livre pas grand-chose pour le même argent. Et là, ça commence à nous mordre le mollet, on commence à le voir partout. On a beau pelleter par en avant comme on est en train de faire, c'est-à-dire créer un déficit d'entretien, il y a un moment donné, les tuyaux pètent. Mais ce n'est pas une expression, c'est littéral. Puis tu as des patients là-dedans. C'est d'une tristesse», ajoute-t-il.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

Publicité
Publicité

Sur le même sujet