Biden évoque avec Zelensky des capacités militaires «supplémentaires» pour l'Ukraine
Agence France-Presse
Le président des États-Unis Joe Biden a discuté mercredi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky des capacités militaires «supplémentaires» nécessaires pour aider l'armée ukrainienne à «défendre son pays», a déclaré la Maison-Blanche.
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«Les dirigeants ont évoqué la manière dont les États-Unis travaillent jour et nuit pour répondre aux principales demandes faites par l'Ukraine en matière d'aide sécuritaire» ainsi que «les efforts persistants fournis par les États-Unis avec leurs alliés et partenaires pour identifier les capacités supplémentaires pour aider l'armée ukrainienne à défendre son pays», a affirmé l'exécutif américain dans un communiqué après un appel de 55 minutes entre les deux présidents.
La présidence américaine a ajouté qu'ils avaient souligné l'impact «déterminant» des armes fournies par les Américains sur le cours du conflit.
«En outre, le président Biden a informé le président Zelensky que les États-Unis entendaient apporter au gouvernement ukrainien 500 millions de dollars d'aide budgétaire directe», a précisé la Maison-Blanche.
Le chef de l'État ukrainien a pour sa part écrit sur Twitter avoir «partagé son analyse de la situation sur le champ de bataille et à la table des négociations», au lendemain d'une nouvelle session de pourparlers entre Kyïv et Moscou.
«Nous avons parlé de soutien défensif spécifique, d'un nouveau paquet de sanctions renforcées et d'aide macrofinancière et humanitaire», a-t-il ajouté.
La Russie, qui a lancé fin février son invasion de l'Ukraine, a multiplié ces derniers jours les signaux contradictoires sur ses projets militaires et ses intentions diplomatiques.
Le Kremlin a ainsi estimé mercredi qu'il n'y avait pas eu de «percée» dans les négociations entre belligérants à Istanbul, douchant les espoirs nés d'autres déclarations beaucoup plus positives mardi de responsables russes.
Les autorités ukrainiennes ont, elles, accusé mercredi la Russie d'avoir bombardé un centre de la Croix-Rouge à Marioupol et la ville de Tcherniguiv.
Ni Kyïv ni Washington n'ont par ailleurs accordé beaucoup de crédit à des annonces récentes de la Russie promettant de «réduire radicalement» son «activité militaire en direction de Kyïv et Tcherniguiv», ou de se concentrer sur la seule zone du Donbass, dans l'est du pays.