Bianca Gervais dévoile son plan de carrière lorsque le téléphone cessera de sonner
Pierre-Luc Houle
Lors de son entrevue à Sucré salé jeudi soir, l'actrice, animatrice et productrice Bianca Gervais s'est ouverte à Mélanie Maynard sur divers sujets, dont sa relation de couple avec celui qui vient tout juste de faire paraître un premier roman d’horreur, Sébastien Diaz.
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La fière maman s'est également livrée sur son ambition de faire un jour la transition complète de l'actrice à la réalisatrice afin d'éviter les moments difficiles que de nombreux acteurs et actrices traversent lorsqu'ils manquent d'opportunités de travail.
«Tu vois, moi, je pense qu’un moment donné, je vais passer derrière la caméra. [...] Je vais mettre plein de femmes que j'aime en avant de ma lentille puis je vais produire et réaliser», lançait-elle.
«Pour vrai? Tu y penserais pour vrai à ne plus être devant la caméra?» demandait l’animatrice de l’émission culturelle estivale, visiblement surprise.
«Oui. Si un moment donné ça s’arrête ou que ça ralentit et que c’est trop douloureux [...], je n’attendrai pas à côté du téléphone», répondait celle qui brille dans la série de Club illico Les Perles.
Il faut dire que Bianca, qui vient d’ailleurs tout juste de dévoiler son nouveau look complètement sexy pour la nouvelle fiction Danse!, dans laquelle elle incarnera une juge de compétition, consulte un conseiller en orientation environ tous les sept ans afin de ne pas être trop dépendante de ce métier-là.
Elle a même partagé une comparaison fascinante qu’une de ses amies avec plus d’expérience lui a un jour expliquée:
«Ce métier-là, il est grandiose, mais c’est un très mauvais amant. [...] Ce métier-là, il te fait l'amour et te fait l'amour, il te fait jouir, et à un moment donné, il arrête puis il passe à la suivante, puis t'as pas le droit de demander: "Mais voyons, qu’est-ce que j’ai fait?"» témoignait-elle.
Il n’y a pas de doute, cette métaphore exprime de manière précise la douleur que peut ressentir un artiste lorsque les opportunités de contrats se font plus rares. Une réalité très frappante au Québec.
«Je veux le laisser [le métier] avant de me faire laisser», a-t-elle conclu.
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