«Je ne sens pas qu’on a perdu des partisans» – Marc-Antoine Dequoy


Benoît Rioux
En même temps que l’arrivée du printemps, le désir de sauter sur le terrain de football bourgeonne chez le Québécois Marc-Antoine Dequoy.
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Après une amère défaite de 30 à 28 subie en finale de l’Est contre les Argonauts de Toronto, l’hiver a semblé un peu plus long pour les joueurs des Alouettes.
«Après notre conquête de la coupe Grey [en 2023], on recevait des félicitations partout où on allait, se souvient Dequoy. Même si on avait aussi travaillé fort pour se préparer pour la saison dernière, on vit présentement une saison morte où l’accent est mis sur le travail.»
Un vent d’optimisme
Il reste moins de deux mois à écouler avant le début du camp d’entraînement des Alouettes, en mai, à Saint-Jérôme. Dequoy a toutefois déjà en tête la reprise de la mission du «Great Nine», un plan mis en place par l’entraîneur-chef Jason Maas afin d’offrir à Montréal une neuvième coupe Grey dans l’histoire de l’équipe.
«La bonne nouvelle, c’est que je ne sens pas qu’on a perdu des partisans, d’ajouter Dequoy quant à la réaction des amateurs qu’il a croisés durant l’hiver. Je dirais que 99% des gens qu’on rencontre, pour ne pas dire 100%, sont positifs et optimistes en parlant des Alouettes.»
Ponctuée d’affreux revirements, la défaite en finale de l’Est contre les champions de la coupe Grey fut une erreur de parcours. Les joueurs le savent, les partisans le comprennent. Ainsi, on a toujours le sentiment d’avoir construit un projet durable chez les Alouettes, qui avaient conclu la dernière saison par un dossier de 12-5-1, le meilleur de la LCF.
Tous ont hâte d’être rendus à la prochaine saison de football, un peu comme à l’époque où l’équipe semblait avoir une chance de l’emporter chaque année, au début du siècle. De 2000 à 2010, Montréal avait participé à la finale de la Coupe Grey huit fois en 11 ans, l’emportant à trois reprises.
Parmi les amis de Patrice Bernier
En plus de se préparer physiquement, Dequoy ne chôme pas entre deux saisons. Gagne ou perd, il figure parmi les principaux ambassadeurs de l’équipe à l’extérieur du terrain.
Après une participation à la Semaine de la prévention de la violence et de l’intimidation dans les écoles et un match de hockey impliquant d’anciens Canadiens, vendredi au Centre Bell, une conférence auprès d’entraîneurs est prévue à Québec pour le week-end prochain, puis Dequoy prendra part à la septième édition de l’événement «Patrice Bernier et ses amis», le dimanche 30 mars, au Collège Montmorency, à Laval.
«Je trouve que c’est un bel exemple de sportif ayant un impact autour de lui, qualifie Dequoy à propos de l’ancien joueur de soccer. J’ai énormément de respect pour son implication dans la communauté.»
Sous la forme d’un match de «futsal», la Fondation Patrice Bernier poursuivra son objectif: permettre aux jeunes de pratiquer des activités physiques dans un environnement inspirant et sécuritaire. L’ultime objectif de Dequoy et de ses coéquipiers des Alouettes, en vue de la prochaine saison, suivra bien assez vite.