«Jour de résiliation»: Trump nuit aux familles américaines, affirme Doug Ford
Mathieu Dion-Jobin
Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, estime que Donald Trump va nuire aux familles américaines avec son «jour de la libération».
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Alors que Donald Trump s’apprête à annoncer une nouvelle valse tarifaire à l’échelle mondiale, M. Ford s’est adressé aux Américains lors d’une entrevue à CNN pour dénoncer les conséquences de ces droits de douane.
«Ce n’est rien de plus qu’une taxe pour les Américains», clame le premier ministre ontarien, tout en affirmant que les prix vont grimper dans plusieurs secteurs comme celui de la construction, de l’automobile et de la pharmaceutique.
President Trump’s tariffs on Canadian lumber will increase the cost of American homes. His tariffs on Canadian autos will mean more expensive American cars and pickup trucks. His tariffs on Canadian pharmaceuticals will increase the cost of drugs for seniors on fixed incomes. pic.twitter.com/nEhiCaLuvN
— Doug Ford (@fordnation) April 2, 2025
«Le président Trump appelle ça "jour de la libération". J’appelle ça "jour de résiliation" (Termination Day) parce que plusieurs personnes perdront leur emploi», ajoute Doug Ford.
Il renchérit que le Canada sera forcé de répliquer en imposant des contre-tarifs, ce qui constituerait un dur coup pour les entreprises américaines. «Nous achetons plus de produits américains que n’importe quel autre pays dans le monde», explique M. Ford.
À ses yeux, les conséquences des actions de Donald Trump vont à l’encontre de ses promesses électorales. Au lieu de créer des emplois et de réduire l’inflation, les politiques de son administration créent de l’«instabilité». «Personne n’aime l’incertitude. Les gens n’aiment pas ça, les entreprises n’aiment pas ça et les marchés boursiers n’aiment pas ça.»
«Travaillons ensemble. Asseyons-nous ensemble, les deux plus grands pays au monde», conclut Doug Ford.
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Reste à voir quelle sera la teneur des tarifs annoncés par Donald Trump, vers 16h mercredi, lui qui compte ainsi mettre fin à «l’abus» des autres pays envers les États-Unis.
Dans les dernières semaines, le président américain a déjà annoncé des droits de douane de 25% sur l’acier, l’aluminium et les voitures importés aux États-Unis.
