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Balarama Holness dénonce des propos haineux dont il est victime

Photo Agence QMI, Mario Beauregard
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Agence QMI

2021-10-14T17:34:36Z
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Se qualifiant comme la «troisième voie» dans la course à la mairie de Montréal, Balarama Holness dénonce des propos haineux dont il est victime.

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«C’est un camion de haine qui m’a frappé [jeudi] matin. Je suis un peu ébranlé», a-t-il admis en entrevue avec l'Agence QMI.

Jeudi, le chef de Mouvement Montréal a choisi de partager sur Twitter un courriel qu’il a reçu, qui comprenait notamment des propos racistes et des menaces de mort.

Un certain Jos Monferand a écrit à M. Holness en lui disant qu’il doit «être tué».

«Fais-nos (sic) plaisir Dolarama, suicides-toi, sinon demande à quelqu’un de te fusiller», peut-on notamment lire dans le courriel, qui comprend aussi le recours au mot en «n».

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Un message «plus violent» qu'à l'habitude 

«Normalement, ces messages ne m’affectent pas, mais celui-là m’a atteint, a dit M. Holness. Depuis 2018 et la consultation publique sur le racisme systémique, je reçois des messages comme ça. Celui-là est beaucoup plus violent que d’autres. C’est une autre coche au-dessus de ce que je reçois normalement», a ajouté l’aspirant maire.

Après y avoir été encouragé par son entourage, il prévoit porter plainte au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

L'ancien footballeur des Alouettes de Montréal est issu de la diversité montréalaise alors que son père est d’origine jamaïcaine et que sa mère est Québécoise caucasienne. Lui-même a grandi dans la métropole.

Vives réactions 

Ses deux principaux adversaires à la mairie de Montréal lui ont offert leur soutien sur Twitter.

«Peu importe nos orientations politiques, le respect est non-négociable. Les mots et gestes racistes, sexistes, homophobes et irrespectueux sont absolument intolérables, tout comme l’intimidation sur les réseaux sociaux», a déclaré Denis Coderre, chef d’Ensemble Montréal, après avoir été invité à réagir.

De son côté, Valérie Plante, cheffe de Projet Montréal, s’est tournée vers Twitter pour offrir sa perspective. «Ces commentaires sont inacceptables. Peu importe l’allégeance politique, tous les candidat-es méritent le respect», a-t-elle écrit.

Le ministre de l'Environnement et de la Lutte contre le racisme, Benoit Charette, est lui aussi venu à la défense du candidat à la mairie de Montréal.

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