Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Avoir eu la COVID ne protège pas totalement contre Omicron

Partager

TVA Nouvelles

2022-01-19T19:32:18Z
Partager

Vous avez déjà eu la COVID bien avant l’apparition du variant Omicron et pensez que vous êtes immunisé contre la maladie? Et bien, ce ne serait pas le cas, et vous êtes à risque d’être réinfecté si vous n’allez pas chercher les 3 doses de vaccin.

• À lire aussi: EN DIRECT | Les derniers développements sur le coronavirus

«Il y a beaucoup de réinfections chez les gens qui ont déjà eu la COVID, l’infection au Delta par exemple, au Alpha, ou au virus original. On le sait on l’a vu très tôt en Afrique du Sud. C’est l’une des caractéristiques d’Omicron. Ce n’est plus une aussi bonne protection d’avoir eu le virus», explique Diane Lamarre dans le cadre de sa chronique à Mario Dumont. 

Selon le bulletin de l’INSPQ datée du 13 janvier dernier, le phénomène de réinfection était plus marginal avant l’apparition de l’Omicron.  

«Depuis l'apparition du variant Omicron, le nombre de réinfections présumé a grandement augmenté, pour atteindre 32 réinfections pour chaque tranche de 1000 primo-infections», fait savoir l’Institut.  

Malgré tout, l’INSPQ ne note pas d’augmentation de la proportion de ceux-ci qui sont admis en milieu hospitalier ou aux soins intensifs, ni de décès.

La grande majorité des réinfections présumées (83,8%) se produisent dans un délai de plus de 150 jours entre la primo-infection et l’épisode de réinfection présumée.

Pour Diane Lamarre, pharmacienne et professeure à l’Université de Montréal, la vaccination est l’une des seules manières de se prémunir de l’Omicron. 

«À cause de sa configuration, de ses mutations, Omicron déjoue l’immunité et les anticorps qui ont été générés par la première infection», détaille-t-elle. 

Si plusieurs personnes qui avaient contracté la COVID-19 se croyaient protégées, ce n’est donc pas le cas. 

«Même à deux doses, contre Omicron, la bataille est difficile à gagner. On a une protection d’à peu près 35%, c’est très peu. Quand on va chercher la troisième dose, on remonte à 88%. On a besoin de cette protection-là avec la contagiosité d’Omicron», conclut-elle. 

***Voyez sa chronique intégrale dans la vidéo ci-dessus.***

Publicité
Publicité

Sur le même sujet