Avenir de Carey Price: le Canadien toujours dans le brouillard
Jonathan Bernier
La situation sur l’avenir de Carey Price est toujours aussi nébuleuse qu’à la fin de la saison.
Présentement à Buffalo, où il rencontre les principaux espoirs du prochain repêchage, Kent Hughes qu’il ne s’attend pas à avoir de nouvelles précises avant l’ouverture du marché des joueurs autonomes.
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«On a discuté avec Carey. On a également discuté avec son agent, Gerry [Johansson], et avec nos médecins. Je crois qu’on va avoir l’heure juste, mais je ne peux pas affirmer que ce sera avant le 13 juillet», a déclaré mardi le directeur général du Canadien.
«Par contre, dans les prochains mois, on va être en mesure de déterminer si Carey est en mesure de continuer de jouer comme un gardien numéro 1 dans la Ligue nationale», a-t-il poursuivi.
Questions sans réponse
Il y a pratiquement un mois jour pour jour, le principal intéressé semblait loin de croire en cette possibilité.
«Je ne pense pas que ce soit envisageable de disputer 55 ou 60 matchs avec mon genou dans son état actuel, avait-il mentionné à son bilan de fin de saison. Ainsi, il me reste encore des questions à poser au personnel médical, mais heureusement, j’aurai beaucoup de temps cet été pour me préparer.»
Toujours lors du même événement, le gardien de 34 ans avait souligné qu’il chercherait possiblement à obtenir une deuxième opinion médicale concernant l’état de son genou pour lequel il a dû subir une opération l’été dernier à New York.
De plus, il n’avait pas fermé la porte à une seconde opération. Pour l’instant, il ne semble pas que ce soit chose faite.
«Il a consulté un spécialiste, à Pittsburgh, vers la fin de la saison. Mais au-delà de ça, il n’a pas vu d’autres médecins», a confirmé Hughes.
Une date importante
Bref, la situation semble faire du surplace. Pour obtenir des réponses, Price devra manifestement disputer des rencontres. À tout le moins, en matchs préparatoires. À moins que...
«Je pense que la seule façon que l’on pourrait obtenir un portrait clair de la situation serait d’apprendre qu’il ne peut pas jouer, a-t-il affirmé. Dans le cas contraire, il faudra amorcer la saison et analyser la façon dont son corps réagira une fois les exigences du calendrier régulier de retour.»
Cela dit, la date du 13 juillet demeure relativement importante. Hughes l’a qualifié de date «plus critique que celle du repêchage».
Advenant une incapacité de la part de Price de revenir au jeu, le Canadien pourrait placer son nom sur la liste des blessés à long terme et, ainsi, obtenir une plus grande marge pour manœuvrer avec les exigences de plafond salarial fixé à 82,5 millions $.