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L'article provient de TVA Sports
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Avalanche: plus passionnés que jamais

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2022-06-25T03:15:19Z
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Pompons blancs, chansons de ralliement thématiques entonnées à des moments précis de la rencontre, ambiance survoltée dès la période d’échauffement : les partisans de l’Avalanche ont fait la preuve qu’ils faisaient partie des groupes les plus allumés et animés de la LNH.

Lorsqu’il faut patienter 21 ans avant de revoir son équipe favorite atteindre la finale, il y a de quoi être excités. Les partisans du Canadien en savent quelque chose pour l’avoir vécu, en dépit des restrictions sanitaires, la saison dernière.

«En termes de performance, on a eu des années de vaches maigres après notre coupe de 2001. Mais même pendant ces années, malgré le fait qu’on ne vendait pas tous les billets, la foule était passionnée, a soutenu Joe Sakic, rencontré avant le début de cette finale. Quand tu jouais bien, elle te le faisait savoir. Quand tu ne jouais pas bien, elle te le faisait savoir également.»

Parcours plus apprécié

En parlant des années creuses, celui qui est directeur général au Colorado depuis 2014 fait référence à la période, à compter de 2002-2003, au cours de laquelle les anciens Nordiques n’ont franchi le premier tour qu’à six occasions. De 2006-2007 à 2016-2017, l’Avalanche a même raté les séries éliminatoires huit fois sur 11.

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«Ça a fait réaliser aux partisans à quel point c’est difficile d’atteindre la finale de la Coupe Stanley. Je crois qu’ils apprécient davantage notre parcours parce que ça fait longtemps que ce n’est pas arrivé», a indiqué Sakic.

Un dur rappel à la réalité pour eux puisqu’il avait obtenu, de Québec, une équipe mûre pour les grands honneurs. Sandis Ozolinsh, Mike Keane, Patrick Roy et Dave Hannan avaient été les seuls ajouts à la formation au cours du premier hiver de l’Avalanche à Denver.

«Quand on est arrivés, on a atteint la finale tout de suite [et triomphé]. Et on a été compétitifs pendant les sept premières campagnes. En sept ans, on a vécu quatre finales d’association et gagné deux coupes Stanley. C’est pas mal», a énuméré Sakic, alors capitaine de l’équipe.

L’aventure des Rockies et des Spurs

Disons que, pour les amateurs de hockey du Colorado, l’Avalanche a été beaucoup plus facile à aimer que les Rockies [ceux du hockey], qui s’étaient amenés de Kansas City au terme de la saison 1975-1976, la deuxième seulement des Scouts.

Pendant leurs six campagnes au Colorado, avant de déménager au New Jersey, les Rockies ont raté les séries cinq fois. À leur seule présence, ils se sont fait balayer en deux matchs lors du tour préliminaire. Ils avaient obtenu le privilège de participer à cette ronde en dépit d’un atroce dossier de 19 gains, 40 défaites et 21 matchs nuls.

Les amateurs n’avaient pas plus été gâtés par les Spurs de Denver, de l’Association mondiale de hockey. À l’automne de 1975, ils avaient disputé 37 matchs avant de déménager à Ottawa pour devenir les Civics, le 2 janvier, en plein cœur de la saison régulière. Deux semaines, et sept parties plus tard, la concession fermait définitivement.

Avec une quatrième victoire face au Lightning, l’Avalanche deviendrait la 13e équipe de l’histoire de la LNH à remporter au moins trois coupes Stanley.

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