Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Austin Watson est revenu de loin

AFP
Partager

Agence QMI

2022-04-18T16:07:13Z
Partager

L’attaquant des Sénateurs d’Ottawa Austin Watson a atteint samedi des plateaux significatifs de son chemin du retour et il se dit reconnaissant de la «deuxième chance» que la vie lui a accordée.

Les problèmes à l’extérieur de la patinoire de l’homme aujourd’hui âgé de 30 ans ont fait l’objet de plusieurs articles de journaux et de reportages en 2018, quand il s’est retrouvé au cœur d’un cas de violence conjugale. Un incident avec sa femme survenu dans une station d’essence avait éventuellement mené à une suspension de 27 matchs de la Ligue nationale de hockey (LNH); sauf que sa femme avait ensuite mentionné ne pas avoir été victime de violence et la sanction à l’endroit de celui qui était autrefois chez les Predators de Nashville avait été réduite à 18 rencontres par un arbitre indépendant.

Les accusations ont fini par un non-lieu et Watson a ensuite suivi le programme de la LNH pour contrer l’abus de substances. Et en 2020, les Sénateurs l’ont acquis des Predators, de sorte qu’il a retrouvé l’entraîneur-chef D.J. Smith, qui l’avait côtoyé à titre d’instructeur adjoint chez les Spitfires de Windsor, dans les rangs juniors, de 2008 à 2010.

Publicité

«Je ne peux remercier suffisamment les Predators de Nashville, les Sénateurs d’Ottawa et la ligue. Ils m’ont permis de vivre mes rêves, mais aussi de prendre en main le côté personnel de ma vie à l’extérieur de la glace. J’ai beaucoup de gratitude», a-t-il déclaré au quotidien «Ottawa Sun».

Car Watson a disputé son 400e match de saison régulière et inscrit son 100e point dans le circuit Bettman en fin de semaine, ce qu’il n’avait pas imaginé quelques années auparavant.

«Tout cela est vraiment bien. En y pensant un peu, ce fut un parcours très émotif pour moi. Ce sport m’a donné une vie et je ne sais pas si je la mérite, mais je suis ici, d’une manière ou d’une autre.»

Un mentor

En Smith, le joueur d’avant compte sur un allié de taille sachant à quoi s’attendre de sa part et qui peut utiliser ses forces à bon escient. La combinaison semble la bonne pour les «Sens», car depuis le début de la campagne, Watson rend de fiers services aux siens, comme le font foi ses 13 points et ses 83 minutes de punition en 60 rencontres. Et, surtout, il nage dans la sobriété et non pas l’alcool.

«Je le connais depuis sa jeunesse, à l’époque du hockey junior. Ça n’a pas été facile pour lui et il a traversé énormément de choses pour en arriver là où il se trouve. Rien ne lui a été donné. C’est vraiment une belle histoire en voyant ce que sa vie d’aujourd’hui représente», a expliqué le pilote au sujet de celui agissant comme protecteur de certains des jeunes talentueux de l’équipe.

«Si on laisse le hockey de côté, je pense que son parcours est formidable pour les gens. Il a travaillé fort pour devenir sobre et rester dans la LNH. Jouer 400 matchs est très spécial.»

Publicité
Publicité

Sur le même sujet