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L'article provient de TVA Sports
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Aubé-Kubel et la coupe Stanley sèment la joie à Sorel

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-07-09T16:55:44Z
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SOREL | Il y a un effet magnétique avec la coupe Stanley. Un gamin de huit ans avec un chandail de l’Avalanche du Colorado sur son dos sourit immédiatement à la vue du gros trophée. Mais le phénomène reste identique pour la grand-mère de 82 ans qui porte une charmante blouse rose.

Nicolas Aubé-Kubel a fait le bonheur des résidents de Sorel-Tracy en organisant une parade à l’intersection des rues Roi et Charlotte, samedi peu après le coup de midi.

L’immense joie qui se dégageait du visage de l’ailier droit de l’Avalanche te faisait oublier en une fraction de seconde la fermeture du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine et l’interminable attente pour prendre le traversier reliant Saint-Ignace-De-Loyola à Sorel-Tracy.

«Depuis la dernière semaine, ce sont juste des émotions fortes, a dit Aubé-Kubel. La parade à Denver, c’était incroyable. Ici, c’est le fun parce que c’est juste mon monde, le monde de Sorel. C’est spécial.»

Aubé-Kubel devient émotif en parlant de son patelin.

«J’ai tellement d’amis à Sorel. Je suis un gars vraiment d’ici. Je savais qu’il y aurait beaucoup de monde pour m’encourager, mais autant ? Je ne savais pas. C’est vraiment cool. En plein milieu de la journée, qu’il y ait autant de monde. Je trouve ça vraiment cool.»

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«Je veux juste être sûr que je célèbre avec tout le monde qui est avec moi depuis le début. C’est vraiment important pour moi. Je suis né ici, j’ai grandi ici. La communauté est incroyable. On a planifié une parade en dedans d’une semaine. On a un gros party après. La communauté de Sorel est vraiment forte, j’adore ça. Je vais passer trois heures avec eux. J’apprécie ce moment-là. Je le fais parce que j’aime ça.»

Humble et authentique

Alex-Anne Aubé-Kubel, l’une des deux sœurs du gagnant de la Coupe Stanley, rayonnait en regardant son frère descendre de la petite estrade pour serrer des mains et prendre des photos.

«Je suis contente de voir à quel point il est humble, a-t-elle mentionné. On a toujours peur, quand c’est un membre de notre famille, qu’il change dans des situations comme ça. C’est encore mon petit frère, le Nico super simple, super reconnaissant. C’est un gars qui aime sa ville. Pour lui, Sorel, c’est précieux. Je suis contente qu’il garde ça.»

Fiston en premier

Installée aux côtés de Julie Snyder, qui préparait un reportage sur une journée avec la coupe Stanley pour le réseau Noovo, Annie Aubé respirait mieux. Non, elle n’avait pas peur de voir fiston échapper à nouveau le gros trophée comme il l’a fait sur la glace du Amalie Arena avant la photo d’équipe. Elle était simplement soulagée de voir que la journée représentait un vif succès.

«Je dirais que ma grosse peur vient de passer. Comme la parade se déroulait chez nous à Sorel, ça me stressait. Maintenant, je peux plus en profiter. Le stress vient de partir.»

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«Je suis une Soreloise dans l’âme. Vous l’avez vu aussi avec mon gars, il est un fier de sa ville, Sorel. C’est notre cœur qui est ici. Je suis partie longtemps en Alberta, mais je suis revenue. Et je sais que mon gars reviendra aussi un jour. C’est comme ça quand tu es un Sorelois. De voir tout le monde, je deviens émotive. C’est juste wow.»

Enseignante à l’école intégrée d’Yamaska, Madame Aubé a fait face à un choix déchirant dans les derniers jours de la finale.

«Je n’ai pas terminé mon année scolaire, je suis partie avant la fin des classes. Je n’avais jamais passé ma dernière journée sans mes élèves. Je me suis fait remplacer. Mon cœur était déchiré. Entre mes élèves et mon fils, j’ai choisi mon fils. Les cinq dernières minutes du sixième match étaient les cinq minutes les plus longues de ma vie. Je me demandais si c’était pour finir. J’oubliais de respirer. Une fois terminée, le stress tombait. Je regardais mon chum et je lui disais qu’on l’avait gagné la coupe.»

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