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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Des suspects arrêtés après une attaque au Collège de Maisonneuve

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Maxime Deland

2022-09-12T20:41:36Z
2022-09-12T22:54:54Z
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Un jeune homme de 18 ans aurait été attaqué par plusieurs individus armés, lundi après-midi, à l’intérieur du Collège de Maisonneuve, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal.

Quelques heures plus tard, le service de police de la ville de Montréal a confirmé avoir arrêté trois suspects âgés de 17 à 19 ans. D'ailleurs, ils seront rencontrés et questionnés par les enquêteurs du SPVM. 

Les événements se sont produits vers 15 h, à l’intérieur des murs de l’établissement scolaire situé sur la rue Sherbrooke Est, près de la rue Nicolet.

Selon nos informations, la victime aurait été entourée par un groupe de personnes à l’intérieur d’un local d’informatique, avant d’être sauvagement agressée.

«On sait qu’une arme a été utilisée, mais on ne sait pas encore exactement de quel type d’arme il s’agit», a indiqué Sébastien Coulombe, porte-parole d’Urgences-santé.

Du côté du SPVM, on parle d’une agression à l’aide d’un «objet inconnu».

Des témoins rencontrés par TVA Nouvelles ont raconté avoir vu la victime courir dans les corridors pour obtenir de l’aide et se réfugier à l’infirmerie du collège.

«Il saignait, donc on lui a proposé notre aide, on l’a couché par terre et on a fait des soins de base. On a fait une pression, on a pris ses signes vitaux. On a appelé aussi nos profs pour qu’ils nous aident et on a appelé l’ambulance», a raconté une étudiante qui se trouvait à l’infirmerie lorsque le jeune homme est arrivé.

Le jeune homme a été transporté à l’hôpital pour traiter d’importantes blessures. Il se trouverait dans un état jugé grave, mais stable. On ne craindrait pas pour sa vie.

En fin d’après-midi, aucune arrestation n’avait encore été effectuée dans ce dossier et le motif de l’agression demeurait inconnu.

La direction du Collège de Maisonneuve n’aurait pas jugé bon informer les étudiants de l’agression qui venait de se produire dans l’immédiat, préférant envoyer un message sur la plateforme Omnivox plutôt qu’une alerte à l’interphone. Les cours se seraient poursuivis normalement, ont dénoncé certains étudiants rencontrés sur place.

- Avec la collaboration de Kevin Crane-Desmarais, TVA Nouvelles

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