Assouplissements: Québec annonce le retour de ses fonctionnaires au bureau
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Vincent Larin
Après plus d’un an et demi de travail à la maison, les fonctionnaires du gouvernement du Québec pourront finalement retourner au bureau à compter du 15 novembre prochain.
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Ce retour graduel, annoncé par Québec lundi, se fera en mode hybride jusqu’au 28 novembre prochain, indique-t-on, par voie de communiqué.
D’ici le 14 janvier 2022, le gouvernement vise à ce que 50 % de ses employés présentement en télétravail puissent retourner en présentiel pour ensuite atteindre 100 % du personnel en mode hybride dans la période du 17 janvier 2022 au 28 janvier 2022.
À terme, l’ensemble du personnel pratiquera une combinaison du télétravail et de la présence sur les lieux de travail pour un minimum de deux jours par semaine. Les modalités de la Politique-cadre en matière de télétravail s’appliqueront ensuite.
«Je le réitère : le télétravail pour les employés dont les tâches sont propices à ce mode de travail, est là pour rester», affirme la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel.
«À partir du 15 novembre, ce sera le début d’une ère nouvelle pour l’ensemble du personnel. Je suis persuadée que cette façon de faire permettra un meilleur équilibre entre le travail et la vie personnelle et qu’il rendra le gouvernement plus attrayant», ajoute-t-elle.
Rappelons qu’en raison de la 4e vague et de la hausse des cas de COVID-19, le retour en présentiel dans la fonction publique, qui devait initialement commencer le 4 octobre, avait été reporté par Québec.
Pour le syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), ce retour au travail pourrait s'avérer problématique et «créer de l'insécurité» pour ses membres.
«L'application de la décision du retour au travail sera à géométrie variable: chaque gestionnaire pourra décider qui il ramène ou non au travail. Par ailleurs, ce retour au travail n'a jamais été discuté en collaboration avec le syndicat. Implanter un mode de travail hybride sans l'enchâsser dans les conventions collectives ne démontre pas une volonté de collaboration ni de respect des contrats de travail», indique le syndicat.
«Nous demandons à l‘employeur de mettre en place les plus hauts standards de santé et sécurité. Le gouvernement du Québec devra aussi être flexible dans l’application du mode hybride (télétravail), s’il ne souhaite pas accentuer la pénurie de main-d’œuvre dont il est victime en ce moment», estime le président général du Syndicat de la fonction publique du Québec, Christian Daigle.