Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Noah Corson : après le Tennessee whiskey, le béguin trifluvien

Partager

Louis-André Larivière

2021-09-15T12:52:56Z
Partager

Après avoir roulé sa bosse en Alberta, puis dans le sud des États-Unis, Noah Corson souhaitait se rapprocher de la maison tout en poursuivant sa carrière de jeune hockeyeur. De Knoxville, dans le Tennessee, à Trois-Rivières, où il est invité au précamp des Lions, le fils de l’ancienne vedette des Canadiens de Montréal est sous le charme.

«Je voulais aller avec Lions parce que je rêvais de jouer dans l’organisation du Canadien et je souhaitais aller dans la région pour me rapprocher de ma famille, de raconter le Sherbrookois dans un entretien avec le TVASports.ca, mardi, après un entraînement au Colisée Vidéotron. 

«J’y ai passé trois jours et j’avais le sourire tout le long. L’engouement est là. On pratiquait dimanche et il n’y avait presque plus de sièges libres à la deuxième glace!»

Âgé de 23 ans, Corson a eu une bonne nouvelle à sa rencontre individuelle au cours des dernières heures. Éric Bélanger et son équipe d’entraîneurs l’ont invité au camp officiel de la nouvelle concession, qui démarrera le 7 octobre prochain. 

Entretemps, une autre possibilité d’emploi s'offre à lui. Les Wolves de Chicago, club-école des Hurricanes de la Caroline dans la Ligue américaine, l’invitent aussi à leur camp à compter du 2 octobre.

Publicité

«Je l’ai su il y a deux semaines. J’étais censé y aller l’an passé, mais l’équipe ne pouvait pas inviter le même nombre de joueurs en raison de la COVID-19. Là ils me donnent la chance d’y aller et de faire ma place.»

Jouer dans le Tennessee 

Puisque la pandémie a compliqué ses options l’an dernier, Corson s’est tourné vers le Tennessee, mais il a encaissé une commotion cérébrale peu après son arrivée chez les Ice Bears de Knoxville. 

Sa convalescence l’a limité à seulement quatre matchs, mais l’expérience a été bénéfique. Contrairement à ce qu’on peut penser, les équipes de la South Professional Hockey League font courir les foules.

«Le monde ne connait pas vraiment la SPHL, mais il y a vraiment des partisans dédiés au sport. On avait entre 3000 et 6000 spectateurs par match. On était vraiment gâté», assure-t-il. 

Les athlètes de ce circuit, d’après Corson, gagnent un salaire minimum de 275$ par semaine, mais sont logés par leurs organisations.

«On était traité comme dans la ECHL. Ils fournissent des appartements et c’est vraiment le fun parce que les joueurs sont toujours ensemble. 

Site officiel des Ice Bears.
Site officiel des Ice Bears.

«Il y a de gros arénas et de plus petits. Ils sont tous beaux. Les joueurs sont choyés de jouer là-dedans, car les partisans aiment leur équipe. Ils sont aussi fous que dans les autres ligues.»

Jouer dans le festif État du Tennessee, dans une ligue moins prestigieuse et dans des villes moins populeuses pourrait laisser croire que les joueurs en profitent pour s’accrocher les pieds. Or, il n’y aurait rien de plus faux. Corson explique :

Publicité

«Ils prennent ça au sérieux. Ils ont des moments pour avoir du fun entre coéquipiers, mais la ville est tellement dédiée à l’équipe, que les gars sont reconnus dans la ville. 

«Les entraîneurs savent que les gars aiment avoir du fun, mais ils savent aussi qu’ils ne vont pas sortir dans un bar (toute la nuit). On avait un joueur, Mathieu Roy. Il a 35 ans et il fait partie des ceux qui ne veulent pas perdre leur emploi.

«Les plus jeunes voient les vétérans se donner chaque jour sur la glace et ils veulent les suivre. Ils aiment sortir, mais ils veulent monter de niveau. Donc ils se présentent à tous les matchs.»

Shayne viendra faire son tour 

Un an plus tard, Corson se dit en pleine forme - en grande partie grâce au Dek hockey. Si jamais il ne se taille pas un poste dans la LAH, il aura le choix entre la filiale de l’ECHL des «Canes» à Norfolk ou de retourner chez les Lions. 

Le cas échéant, on peut comprendre que la deuxième option est celle qu’il privilégierait. Il voudra alors «surprendre» les décideurs.

«C’est sûr que Trois-Rivières, ce n’est pas loin du Canadien et du Rocket de Laval. Ce serait encore plus incroyable de jouer devant ma famille.»

«Si j’ai le choix, c’est sûr que Trois-Rivières est mon coup de cœur.»

PHOTO COURTOISIE / Laurent Corbeil / Lions de Trois-Rivières
PHOTO COURTOISIE / Laurent Corbeil / Lions de Trois-Rivières

Parlant de famille, son père Shayne risque de faire des aller-retour en Mauricie, question de voir son fils jouer.

«Je lui ai annoncé pour Chicago et Trois-Rivières. Il est super content pour moi, a-t-il laissé savoir au sujet de l’ancien numéro 27 du Tricolore.

«Si je retourne avec les Lions, c’est sûr qu’il va venir faire des tours à Trois-Rivières de temps en temps et il va s’amuser autant que les partisans!»

Publicité
Publicité