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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Appui des pompiers à Plante : un impact limité

Félix Lacerte-Gauthier
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Félix Lacerte-Gauthier | Agence QMI

2021-09-28T19:27:06Z
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L’Association des pompiers de Montréal (ADPM) a pris position dans la course à la mairie de Montréal en appuyant Valérie Plante, mardi, mais cette annonce ne risque guère d’avoir un impact sur la campagne municipale.

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«L’influence politique qu’un message comme celui-là peut avoir m’apparaît limitée», a analysé Danielle Pilette, professeure à l’UQAM et spécialiste en politique municipale.

Cette dernière n’était pas surprise du positionnement des pompiers, vu que leurs relations avec la mairie se sont améliorées sous le mandat de Mme Plante.

Néanmoins, Mme Pilette rappelle que bien que la population aime généralement les pompiers, ceux-ci vivent majoritairement à l’extérieur de la ville.

«Ça n’a pas le même impact qu’à l’époque où la grande majorité des employés municipaux habitaient Montréal et rayonnaient dans leur milieu parce qu’ils s’y impliquaient», a ajouté Mme Pilette.

Une situation que reconnaît le président de l’ADPM, Chris Ross, qui admet que plus du trois quarts des membres de son syndicat ne vivent pas à Montréal. Lui-même avoue résider à Longueuil.

«Où ce qu’on habite et où on va n’a pas de lien avec la prise de position de l’Association aujourd’hui, qui a vraiment un lien avec la santé et la sécurité du public», a-t-il affirmé.

Valérie Plante se réjouit

De son côté, Mme Plante s’est réjouie de l’appui de l’ADPM.

«Il y a eu un moment important dans notre relation, c’est quand j’ai invité les pompiers à l’hôtel de ville pour honorer la mémoire de ceux qui sont décédés dans l’exercice de leur fonction», a rappelé Mme Plante.

Les relations entre le syndicat et l’administration de Denis Coderre avaient été plutôt ombrageuses entre 2013 et 2017. Plus d’une centaine d’employés municipaux, dont des pompiers, avaient même saccagé l’hôtel de ville en 2014.

«Je ne sais pas si c’est une réaction aux 2,5 millions $ qu’ils ont dû payer et aux excuses qu’ils ont été obligés de faire. Je vais les laisser faire. Moi, je parle aux citoyens. Le syndicat peut faire ce qu’il veut», a commenté M. Coderre.

Et si c’est plutôt ce dernier qui est élu? «On va être obligé de se remonter les manches et de travailler avec lui», a avancé à regret M. Ross.

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