Appelez-le Oncle Buck!
![Photo portrait de Marc de Foy](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2Fmdf19f1b044-0edc-48e4-b387-73091298537a_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Marc de Foy
Y’a pas juste le hockey dans la vie! Les moins jeunes se rappellent cette déclaration de Stéphane Richer. L’ancien numéro 44 savait que ses propos lui retomberaient sur le nez lorsqu’il m’avait lancé ces paroles pendant son deuxième séjour avec le Canadien. Voir si un joueur de hockey peut parler de la sorte, voyons donc!
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Rob Ramage, directeur du développement des espoirs de l’organisation du Canadien, pense, au contraire, que les joueurs ne doivent pas axer leur existence uniquement sur le hockey.
« Parfois, ça devient trop lourd, nuance-t-il.
« Les joueurs peuvent être accrocs au hockey 24 heures par jour, sept jours semaine, en suivant les médias traditionnels et les médias sociaux. Il faut parfois trouver un moyen d’évasion.
« Faire l’objet d’une attention continuelle met beaucoup de pression sur les épaules. Particulièrement pour les plus jeunes. Ils doivent parfois se changer les idées, s’intéresser à autres choses. »
Le facteur argent
Ramage affirme que, contrairement à une croyance populaire, les jeunes joueurs abordent leur carrière avec beaucoup de sérieux. Et, il y a une bonne raison à ça.
« C’est probablement dû au fait qu’il y a beaucoup d’argent à gagner », fait-il valoir.
Cet aspect – et bien d’autres -, fait partie des conversations que Ramage et son compagnon de travail Francis Bouillon ont avec les joueurs qu’ils conseillent.
Ramage use d’ailleurs d’un bel humour lorsqu’il se décrit auprès d’eux.
« Voyez-moi comme l’Oncle Buck! » leur lance-t-il.
L’Oncle Buck est ce personnage désopilant interprété par le regretté John Candy dans le film Le long fleuve tranquille, version française d’Uncle Buck.