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Culture

Réal Bossé se remémore un tournage étrange dans une maison hantée

Le film «Crise d’ado» en salle le 21 février

Patrick Seguin / TVA Publications
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Marjolaine Simard

22 février à 6h
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Réal Bossé est né sur une ferme laitière de Rivière-Bleue, où il a grandi au sein d’une famille nombreuse. C’est parmi ses frères et sœurs qu’il a trouvé son premier public, mais c’est aussi dans l’étable qu’il a découvert sa première scène et joué ses premiers rôles. À près de 35 ans de carrière, le comédien, qui a marqué les esprits dans le rôle de Nick Berroff dans 19-2, revêt à nouveau son uniforme de policier dans le film familial Crise d’ado. Rencontre avec un homme passionné aux multiples talents.

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Réal, peux-tu nous résumer le film Crise d’ado, dans lequel tu incarnes un policier?

Un couple joué par Emmanuel Bilodeau et Maxime Morin loue une grande maison avec leurs quatre enfants: Bastien, Rémi, Mimi et Alice (Iani Bédard, Antonin Bouffard, Vanel Lavoie et Rose Choinière). Lorsque les parents partent quelques jours, ils demandent à leur voisine Diane (Sonia Vachon) de venir garder. Mais tout bascule quand le chat de Mimi, Meow, disparaît. Les enfants mettent en place plusieurs stratégies pour se débarrasser de leur gardienne et retrouver leur chat, mais leurs plans échouent, ce qui donne lieu à toute une crise d’ado de la part de Bastien. C’est alors que mon personnage de policier intervient.

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As-tu une ou des anecdotes de plateau à nous raconter?

On a tourné dans une vieille maison dans le Vieux-Sainte-Rose, et il se passait des choses étranges. Je ne crois pas aux fantômes, mais là, disons qu’on s’est posé des questions. On a su qu'autrefois, des religieuses y vivaient et que la maison aurait servi à l'accueil de personnes ayant des troubles mentaux. Les poignées des portes se dévissaient, tombaient et, parfois, des membres de l’équipe de tournage se retrouvaient prisonniers d’une pièce. Un membre de l’équipe qui dormait sur place a été réveillé en pleine nuit par des coups frappés dans les murs et des hurlements. Parfois, les lumières s’allumaient et s’éteignaient toutes seules. C'était vraiment étrange. Une autre petite anecdote de tournage, c'est que Iani Bédard et Rose Choinière se sont retrouvés célibataires un an après le tournage et ils ont commencé à sortir ensemble. Deux ans plus tard, ils sont toujours un couple. Déjà sur le plateau, je le sentais, qu’il y avait une chimie entre ces deux-là.

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On se souvient de ton personnage, Nick Berroff, le policier tourmenté de la série 19-2. Était-ce un plaisir pour toi de retrouver un rôle de policier?

On m’a souvent proposé de reprendre Berroff, un peu pour rigoler, lors de galas ou d’émissions de variétés, mais j’ai toujours refusé, même si c’était juste pour le fun. Dans le film, c’est un autre type de policier. Berroff, c’était loin d’être un modèle de gentillesse. Là, j’incarne un gentil toutou. Ce qui est drôle, c’est que dans Crise d'ado, je porte le costume de policier que j’avais conservé depuis 19-2. C’est un clin d’œil amusant, mais le personnage est vraiment différent.

Patrick Seguin / TVA Publications
Patrick Seguin / TVA Publications

Qu'est-ce qui t'a poussé à devenir comédien?

Les vaches! Ça peut sembler étrange, mais c’est vraiment grâce à elles. Je suis né sur une ferme laitière à Rivière-Bleue. Enfant, mon imagination était déjà débordante. J’adorais inventer des histoires. Dans l’étable, il y avait 30 vaches d’un côté et 30 de l’autre, et je m’imaginais être un avocat qui plaidait, quand une vache me regardait, c’est comme si elle me répondait. C’est là que j’ai commencé à jouer des rôles. Puis, un jour, mon frère m’a offert un poney, et là, je me prenais pour Clint Eastwood, avec mon fusil à pétards en papier. Toute mon enfance était marquée par ces jeux de rôles.

Combien as-tu de frère et sœur?

J'ai cinq frères et huit sœurs. On est 14 comme les Dion. Moi, je suis le 13e enfant de la famille, comme l’était Céline. Je suis donc un des plus jeunes. Dans la famille, mes sœurs dessinaient très bien, alors que moi, on me demandait de raconter des histoires et de divertir la famille.

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Dans ta famille, ça dessine beaucoup et il paraît que ton fils Léo dessine beaucoup lui aussi...

Oui! Ce talent, il l’a lui aussi. Il dessine beaucoup et souvent. J’aimerais bien faire un projet un jour avec lui. Actuellement, il fait le tour du Québec avec un de ses amis. Quand il est en ville, il habite juste en dessous de chez moi.

Ta mère a vécu jusqu’à l’âge de 100 ans. Que t’a-t-elle légué?

Ma mère, Alice Pelletier, m’a montré à faire beaucoup de choses et je lui en suis vraiment reconnaissant. Quand j’étais petit, j'avais toujours le nez au bout du comptoir et je la regardais cuisiner. Encore aujourd’hui je garde cette passion pour la popote. J’aime nourrir mon monde. Elle m’a aussi montré qu’on pouvait fabriquer toutes sortes de choses de ses propres mains. Ça m’a donné envie d’être débrouillard. Par exemple, quand j'étais au cégep, j'ai décidé de suivre le cours de couture. Je voulais me fabriquer une vraie tente, au lieu d'aller en acheter une au magasin. J’en ai donc fabriqué une, que j’ai utilisée longtemps. Je tricote aussi. Je fais des tuques et toutes sortes d’affaires.

Tu as joué dans le film Jusqu’au déclin où tu incarnes Alain, un survivaliste qui offre des formations de survie en forêt. Tu as également joué un survivaliste dans le docufiction cocasse Nature humaine. Le survivalisme semble être un thème qui t’intéresse beaucoup...

J’ai vécu sur une ferme et j’ai appris à me débrouiller. Je ne suis pas du genre à emballer de la nourriture en cas de catastrophe, mais je sais survivre en forêt. J’ai appris à trapper de petits animaux, à chasser, à me construire un abri... Quand tu es un des plus jeunes d’une grosse famille où tu couches à cinq par chambre, tu deviens débrouillard et parfois un peu solitaire aussi.

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Que fais-tu quand il y a moins de travail comme comédien?

Je fabrique des maisons. Une de mes toutes premières constructions, c’était un chalet dans la nature que je partageais avec ma blonde de l’époque, Salomé Corbo, ainsi que mes amis Sylvie Moreau et François Papineau. Sylvie et moi, on a toujours ce chalet dans ce lieu exceptionnel à Sainte-Sophie.

Justement, tu retrouves ton amie Sylvie Moreau bientôt, puisque le tournage du film Dans une galaxie près de chez vous 3 commence dans quelques mois. As-tu hâte de retrouver la petite bande du vaisseau spatial Romano-Fafard?

Je pense que le tournage va commencer en 2026. Je suis très excité de retrouver ma gang, parce que c'est rare qu'on se voie tous ensemble depuis un bon moment.

En terminant, tu es un grand joueur d’improvisation. Es-tu toujours dans la LNI?

Oui, mais pas comme joueur. Je fais des formations pour les jeunes. Je leur montre comment raconter des histoires. C’est un grand bonheur pour moi! 

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