«On veut une renaissance du hockey au Québec» - François Legault
Agence QMI
Le premier ministre du Québec, François Legault, a présenté jeudi les membres de son comité gouvernemental qui réfléchiront sur l’avenir du hockey mineur dans la province, au sein duquel se retrouvent de nombreuses personnalités connues de ce sport.
Durant une conférence de presse tenue en fin d’après-midi au Centre Bell, M. Legault a exprimé son souhait de voir ce comité trouver des moyens pour favoriser le développement du hockey chez les jeunes et, du même coup, permettre à davantage de Québécois d’accéder au niveau professionnel.
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«Ce qu’on veut, c’est relancer le hockey, notre sport national au Québec, et on veut, j’oserais même dire, une renaissance du hockey au Québec», a fait savoir M. Legault.
Au nombre des gens responsables de travailler sur ce dossier, il y a l’ancien gardien de la Ligue nationale (LNH) Marc Denis, qui agira comme président du groupe en question. Il sera soutenu notamment par Jocelyn Thibault, ancien porte-couleurs du Canadien de Montréal récemment nommé directeur général de Hockey Québec.
«J’aime le modèle du hockey québécois, ce qui ne veut pas dire qu’on n’est pas capable aujourd’hui de réaliser qu’on se dirige éventuellement dans un mur. La vitesse à laquelle on s’y dirige, libre à chacun [de juger], mais les travaux qui vont débuter officiellement avec ce comité-là vont tenter de trouver des solutions concrètes», a indiqué Marc Denis, qui a assuré que les enjeux étaient clairs.
Également ex-joueur du Tricolore, Stéphane Quintal fera partie du comité, lui qui a déjà œuvré au sein du service de la sécurité des joueurs de la LNH. L’ancienne gardienne Kim St-Pierre, qui a été intronisée au Temple de la renommée du hockey lundi, l’ex-arbitre Stéphane Auger et l’ancienne entraîneuse Danièle Sauvageau ont aussi été mandatés par le gouvernement.
Caroline Ouellette, Guillaume Latendresse, Dany Dubé, Yanick Gagné, Dominic Ricard et divers experts et auteurs feront également partie du projet, tout comme Isabelle Charest, ancienne olympienne et ministre déléguée à l’Éducation.
«On le fait pour le bien-être de notre sport, bien entendu, mais on le fait aussi pour le bien-être de nos joueuses et de nos joueurs, parce qu’ils méritent un milieu sportif à la hauteur de leur passion, de leur talent, de leur persévérance», a admis Mme Charest.
L’accessibilité, le coût de l’équipement et la pénurie d’entraîneurs et d’officiels seront des sujets qui seront discutés au sein du groupe, qui devrait émettre ses recommandations d’ici avril 2022.