Une ambiance pacifique malgré quelques «sans-génie», raconte une manifestante d’Ottawa

Mélanie Lampron est revenue chez elle satisfaite, après avoir passé trois nuits et presque quatre jours à manifester à Ottawa.

• À lire aussi: «Convoi de la liberté»: du financement en provenance des États-Unis, dévoile la police d’Ottawa

• À lire aussi: Des résidents d’Ottawa narguent les camionneurs

• À lire aussi: «Convoi de la liberté»: tout ce qu'il faut savoir sur les manifestations à Ottawa et Québec

Selon l'entrepreneuse et conseillère municipale des Hautes-Laurentides, le rassemblement organisé par le «convoi de la liberté» s’est bien déroulé.

Alors que des drapeaux nazis et confédérés ont été aperçus, que des manifestants ont manqué de respect à la tombe du Soldat inconnu et que d’autres ont souillé le centre-ville d’Ottawa, Mélanie Lampron affirme avoir vécu une expérience entièrement différente.

Selon elle, il n’y avait pas d’agressivité au sein de la manifestation. Personnellement, la Québécoise assure qu'elle n'a vu aucun drapeau raciste.

Si elle reconnaît que certains gestes indéfendables ont été commis, Mélanie Lampron croit qu’il s’agit seulement d’une infime partie des manifestants.

«Dans une société, il y a toujours 1% de "sans-génie", de personnes qui manquent de jugement et qui ont des valeurs vraiment différentes des nôtres», a-t-elle affirmé à l’émission de Denis Lévesque.

Cette dernière juge exagérée la couverture médiatique accordée aux manifestants problématiques.

«Ces coucous-là, dans ce genre d’événements là, ne devraient pas capter l’attention principale des médias», clame Mélanie Lampron.

Elle compte d’ailleurs retourner manifester à Ottawa cette fin de semaine, tout comme plusieurs autres manifestants hautement insatisfaits de la réponse offerte par le premier ministre Justin Trudeau cette semaine.

«Ils veulent se faire entendre et ils veulent ouvrir un dialogue», martèle Mélanie Lampron.