Alex Perron a refusé de participer à «Si on s’aimait célébrités»

L’automne apporte son lot de défis à Alex Perron. Non seulement il en relève à l’écran, mais le voilà qui se retrouve aussi à jouer un rôle principal sur scène. En ce moment, il est complètement hors de sa zone de confort... et il adore ça!

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Il est l’une des cinq personnalités qui, dans cette troisième saison du Maître du jeu, se font rappeler que le ridicule ne tue pas. Heureusement, Alex Perron a un bon sens de l’autodérision. «Et ça m’a bien servi dans Le maître du jeu. Si je n’avais pas eu d’autodérision, j’aurais explosé à l’épisode deux!», avoue-t-il en riant.

Il a dit oui au concept amusant, mais aussi à son pote, qui occupe le trône du maître du jeu, Louis Morissette. «Retrouver Louis pendant quelques semaines, c’était super le fun, et on se l’est dit plusieurs fois!»

Que ce soit lors de son passage à Fort Boyard ou à Sortez-moi d’ici!, des défis, Alex en a relevé de toutes sortes! Mais il adore se retrouver hors de sa zone de confort. «Moi, quand il y a la notion de plaisir, je suis bon joueur. J’aime l’adrénaline qu’amènent ces défis, j’aime qu’on me sorte de mes souliers!»

L'envie de refaire du théâtre

Or de l’adrénaline et de l’inconnu, il y en a aussi avec la pièce La cage aux folles! Aux côtés de Marcel Leboeuf, il reforme sur scène le couple mythique du cinéma français qui tient un cabaret de danseurs travestis. «C’est un beau défi. C’est une pièce qui est connue et qui n’a pas été jouée ici depuis une douzaine d’années, note-t-il. Joël Legendre, qui fait la mise en scène, a eu la brillante idée d’en faire une version québécoise. (...) Moi, j’ai essayé de m’éloigner le plus possible du film.»

Certains se souviennent qu’il y a belle lurette, il a joué dans la comédie 3 x rien, mettant en vedette son trio humoristique de l’époque, les Mecs comiques. Mais l’acteur Alex Perron est bien loin dans la tête des gens! «J’ai fait du théâtre quand je suis sorti de l’université. Après ça, j’ai bifurqué vers l’humour. Ça faisait longtemps que j’avais ça en tête, mais ce n’est pas parce qu’on souhaite quelque chose que ça va nécessairement arriver. Et à un moment donné, j’ai eu un appel de Joël Legendre, et il m’offrait le rôle d’Albin. J’ai eu une espèce de vertige, mais je ne pouvais pas passer à côté de ça! C’est le genre de projet qui ne repassera probablement pas, explique-t-il. Ça a brassé l’horaire, tout est pas mal réglé au quart de tour, mais je ne le regrette pas.»

Le plus grand souci d’Alex: «Je veux être à la hauteur de Marcel Leboeuf, qui a fait 100 millions de pièces de théâtre dans sa vie!» Il ajoute: «Je ne voulais pas que Marcel ait l’impression de travailler avec un humoriste venu faire du théâtre. Je voulais qu’il croie à mon Albin, autant qu’on va croire à son Georges!»

Des tenues impressionantes

Sur scène, Alex porte des tenues impressionnantes qui sont des créations de Michel Robidas. «Ce n’est pas rien, quand même! Il y a de grands looks! Il va faire chaud dans les costumes, mais ça fait partie du plaisir.» Les enfiler entre deux présences sur scène s’avère parfois un défi en soi. «Il y a peut-être trois scènes où je ne suis pas là... et ce n’est pas pour aller m’asseoir en arrière et prendre un café, c’est pour me changer!»

La distribution compte aussi d’autres noms de comédiens qu’on est moins habitués de voir jouer: Delphine Morissette et Annie Brocoli. Et avant la pièce, ainsi que pendant l’entracte, des personnificateurs féminins de renom invitent les spectateurs à participer à un show de dragqueens. L’idée derrière tout ça était-elle d’amener un nouveau public au théâtre? «Je pense que oui. Je crois que ça va titiller les gens.»

Le retour du télévore

Alex est de retour comme analyste à C’est juste de la TV. Avec son horaire chargé, le télévore doit mettre son enregistreur en marche plus que jamais! Heureusement, toute l’équipe a été accommodante en ce qui a trait à son nouvel emploi du temps.

Alex Perron a récemment confié, au rendezvous hebdomadaire d’ARTV, qu’il avait été approché pour faire la version célébrités de Si on s’aimait et qu’il avait refusé. Pourtant, cette démarche aurait pu aider ce célibataire à trouver l’amour... «Peut-être. Mais c’était une trop grande sortie de ma zone de confort. Je suis très discret sur ma vie privée. Je n’aurais pas été un bon candidat», conclut-il.

On peut voir Alex Perron dans La cage aux folles dès le 3 octobre, à l’Espace St-Denis, à Montréal. Il tente aussi de relever les défis du Maître du jeu, les jeudis à 20 h, à Noovo. Et les fans de télé sont heureux de le retrouver à C’est juste de la TV, les vendredis à 20 h, à ARTV.

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