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L'article provient de TVA Sports
Sports

Alex Belzile dérange

Photo Martin Chevalier
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Photo portrait de Félix Séguin, TVA Sports

Félix Séguin, TVA Sports

2023-03-14T14:01:14Z
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Alex Belzile est un chic type. Poli et courtois, le joueur originaire de St-Eloi se présente toujours bien devant les journalistes montréalais.

Sur la glace, Belzile est en constante communication avec ses compagnons de trios et l’ensemble de ses coéquipiers. Parler et communiquer ont toujours été la façon de faire pour Belzile que ce soit dans la LHJMQ, les rangs mineurs, la Ligue américaine et maintenant dans la LNH.

Ce que je ne savais pas et ce que j’ai appris, c’est que le no 60 des Canadiens est également très bon pour narguer l’adversaire. Disons que Belzile n’a pas la langue dans sa poche, m’ont dit certains de ses coéquipiers.

Belzile dérange et tente d’entrer dans la tête de ses adversaires. J’appelle cela le match dans le match.

Belzile m’a raconté, qu’à ses débuts dans la LNH, il se gardait une petite gêne, mais plus maintenant. Peu importe le joueur devant lui, il va tenter de le déconcentrer.

Maintenant que je le sais, je porte davantage attention.

Alex Burrows, le maître

L’entraîneur adjoint des Canadiens, Alex Burrows, était champion dans l’art de déranger l’adversaire. Disons qu’il était pas mal baveux...

Burrows m’avait déjà dit qu’il prenait le temps, avant chacun de ses matchs, de regarder les statistiques des joueurs adverses. Ceux qui avaient de mauvaises séquences ou des ennuis passaient une mauvaise soirée parce que Burrows ne les lâchait pas.

Belzile et Burrows ont eu cette discussion et parions que Burrows a partagé quelques-uns de ses nombreux trucs à Belzile.

Belzile comme Éric Perrin

L’histoire d’Alex Belzile me fait un peu penser à celle d’Éric Perrin.

Les deux sont arrivés dans la LNH à l’âge de 28 ans. Belzile c’était en 2020 alors que Perrin c’était en 2004 avec le Lightning.

Perrin était le grand ami de l’actuel entraîneur-chef des Canadiens, Martin St-Louis. Il avait eu le même cheminement que St-Louis, mais n’a pas eu le même développement dans la LNH. Perrin et St-Louis avaient remporté la coupe Stanley avec le Lightning en 2004.

St-Louis a reconnu qu’il voit certaines similitudes entre les histoires de Belzile et Perrin.

Perrin aura joué finalement 245 parties dans le circuit Bettman. Pour ce qui de Belzile, on ne connaît pas la suite de son histoire, mais parions qu’il se donne de bons arguments pour amorcer la prochaine saison à Montréal.

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