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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Accident de ski à Val Saint-Côme: la fillette serait morte en raison d'une pièce de vêtement coincée

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Frédérique Giguère et Jonathan Tremblay

2023-01-31T16:30:00Z
2023-01-31T16:37:54Z
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 L’incompréhension régnait toujours, lundi, à la station de ski Val Saint-Côme, dans Lanaudière, où une skieuse de six ans serait morte étranglée par une pièce de vêtement dimanche.

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A priori, rien ne laissait croire, lors du passage du Journal lundi, qu’un des pires drames de l’histoire de la station était survenu 24 heures plus tôt. Une fine couche de neige poudreuse se posait sur les pentes alors que de nombreux enfants en congé pédagogique dévalaient les pistes.

Mais en questionnant les skieurs au pied de la montagne, il était évident qu’un tel drame resterait marqué dans leur esprit pour les années à venir. 

«C’est extrêmement triste, lance avec émotion Jocelyn Dubé. Le début de la nuit a été difficile lundi quand je l’ai appris. J’ai une pensée pour les parents et les employés qui ont dû gérer ça.»

Avec son moniteur

Selon nos informations, la fillette participait à un cours de ski et se trouvait à bord d’un remonte-pente de type T-bar avec un moniteur adolescent lorsqu’elle a fait une chute au sol. Elle fut traînée pendant quelques mètres parce qu’un morceau de vêtement, possiblement sa ganse de casque ou un foulard, est demeuré accroché sur le remonte-pente. 

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Jouissant d’un congé pédagogique, de nombreux enfants profitaient d’une journée de ski lundi, malgré le drame qui s’est produit 24 h plus tôt.
Jouissant d’un congé pédagogique, de nombreux enfants profitaient d’une journée de ski lundi, malgré le drame qui s’est produit 24 h plus tôt. Photo Jonathan Tremblay

Julie Brouillet, habituée de l’endroit et ancienne patrouilleuse, est arrivée sur le site moins de dix minutes après le drame pour le cours de ski de sa fillette de 6 ans. 

«On sentait l’inquiétude auprès des moniteurs, mais ils ont été très professionnels et ils ont rapidement pris en charge les autres enfants pour ne pas les exposer à ça», raconte-t-elle. 

Installations sécuritaires

Complètement sous le choc, la mère de famille ne peut s’empêcher de penser que ça aurait pu être sa fille, elle qui prend ce même remonte-pente chaque fin de semaine. Elle est toutefois convaincue qu’il s’agit d’un pur accident, car les installations de la station sont hautement sécuritaires et de nombreux patrouilleurs sont présents chaque jour à travers les pentes.

Même son de cloche pour Marie-Pierre Chalifoux, une entrepreneure de 37 ans qui fréquente la montagne avec ses deux jeunes enfants et qui était sur les lieux lors de l’accident. 

Marie-Pierre Chalifoux, accompagnée de sa fillette de 5 ans, Mila, était sur place lors du terrible accident de dimanche et en demeure marquée.
Marie-Pierre Chalifoux, accompagnée de sa fillette de 5 ans, Mila, était sur place lors du terrible accident de dimanche et en demeure marquée. Photo Jonathan Tremblay

«Ils ont beaucoup de staff, l’équipement n’a pas l’air désuet, il n’y a pas vraiment de bris mécanique. C’est un peu pour ça qu’on a acheté [un chalet] ici. Tout était en place, l’ambiance était bonne, les moniteurs sont bons. Je n’ai rien de mal à dire de la station.»

La Sûreté du Québec abonde dans le même sens, elle qui indique que, jusqu’à présent, rien n’indique qu’il y aurait eu quelconque négligence dans ce dossier. Il faudrait toutefois attendre les résultats de l’enquête du coroner pour comprendre avec exactitude ce qui est arrivé.

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